La photo 6fficielle du roi Constantin de Grèce, et de sa
jeune épouse, la princesse Anne-Marie, Ayant 24 et 18
respectivement, ils sont le
de l’univers.
Les SSJB étudieront
plus jeune couple royal
a
le devenir politique du Québec
La Fédération des Sociétés Saint-
Jean-Baptiste a annoncé, hu cours
d'une conférence de presse, la convo-
cation de la 10e session des Cours de
fomation nationale qui se tiendra
aux Trois-Rivières, les 2-8-4 octobre
1964.
En présentant le projet aux mem-
bres de la presse, M. Léo Gagné, di-
recteur du service d'éducation ‘na-
tionale pour la Fédération, à rappelé
que “ces cours pérmettent à ceux qui
assument la lourde responsabilité de
diriger le mouvement national des Ca-
hadiens Français, ‘dans toutes Jes
régions du Québec, d'étudier en com-
mun dés sujets de grande actualité, de
réfléchir intensément et d’échanger
leurs points de vue sur les données des
problèmes fondamentaux que la Nation
canadienne-française doit affronter pour
assurer son épanouissement. Le public
de la région des Trois-Rivières, dit-il
ainsi que les représentants de plusieurs
éssociations du Québec sont cordiale-
ment invités à assister à cette impor-
tante manifestation.” '
Thème:
Le thème de la 10e session d'étude
sera “LE DEVENIR POLITIQUE DU
QUEBEC”. I] groupera une formida-
ble équipe comme on n’en 4 encore
fimais vu aux S.S.J.B., peut-être même
au Québec, pour étudier un sujet d’une
aussi grande actualité. Cette équipe
comprendra:
— Un président d'honneur, :
membre de JAssemblée nationale
française, conférencier invité au dé-
kuner de clôture:
— Trois invités d'honneur:
parmi les plus importantes person-
ralités du Québec;
— Neuf conférenciers:
de grande réputation, avantageuse-
ment connus chez nous, dont la com-
Pétence, la science et l'intégrité sont
fine garantie de succès;
— Douze commentateurs:
D journalistes ou spécialistes de toutes
écoles de pensée, qui s'intéressent de
Dtès près au devenir politique du
Québec:
— Cinq cents dirigeants:
officiers et membres des Sociétés
jSaint-Jcan-Baptiste du Québec, des
Q'onseils diocésains, des sections locales
et des comités, des sections juvéniles,
Reusi que des représentants des mouve-
pents canadiens-français venus de tous
Lks coins du Québec.
Une collaboration
lux états généraux:
“La 10e session des Cours de for-
mation nationale sera, sans conteste,
une importante collaboration aux KE:
tats généraux du Canada Français,
ajouta M. Léo Gagné. L'on sait déjà
que la Fédération a mis sur pied ce
projet des Etats généraux avec Ja colla-
boration. de plusieurs de ses Sociétés
diocésaines et d’un grand nombre de
sociétés ou associations canadiennes-
françaises du Québec. Ce sera l’occa-
sion du “débocage” de la commission
politique puisque les cours réuniront
la majorité de ses membres, soit à
titre de conférenciers, soit à titre de
commentateurs. La Jédération est
heureuse d'offrir cctte coilaboration ad-
ditionnelle aux Etats généraux du Ca-
nada français en lui fournissant ainsi
une première chance d’extériorisation
dès après la deuxième partie de l’as-
semblée de fondation qui aura lieu le
26 septembre 1964.”
Participation des jeunes: .
Les jeunes, Jes adolescents et adoles-
centes qui se préparent à prendre la
relève, seront somme toute les pre-
Miers bénéficiaires de cette importante
étude sur le devenir politique du Qué-
bec. Il est suggéré aux Sociétés dio-
césaines de faire commanditer Jeur par-
ticipation, en créant un FONDS D'E-
DUCATION NATIONALE au moyen
de souscriptions. On peut avoir re-
cours à toutes les institutions qui s’in-
téressent à la jeunesse. C'est la res-
ponsabilité des adultes de les inté-
xesser aux problèmes nationaux des
‘Canadiens français. IJ'occasion est
toute désignée pour leur permettre
’étudier le devenir politique du Qué-
bec.
le verbe de Charlotte
Ottawa — Un conseiller a semé la
confusion, tard lundi soir, au conseil
de ville d'Ottawa, lorsqu'il a dit au
maire Charlotte Whitton “de se la
fermer pendant quelque temps.”
Le conseiller Lionel O'Connor a fait
cette remarque lorsque Mme Whitton
cherchait à obtenir l’approbation pour
l'agrandissement des édifices de Fhôtel
de ville au coût de $3,000,000.
“Vous parlez, parlez, parlez jusqu’à
ce que nous en soyons si fatigués que
nous en devenions malades,” a dit le
conseiller O'Connor. “Pourquoi ne vous
taisez-vous pas pendent quelque
temps?”
La semaine prochaine, 2 pages con-
sacrées à l'O.T.J. de St-Paul.
EE ——_————
Aux écoles séparées
Lors.des élections municipales d'Édmonton,
peux des nôtres se présenteront comme € G. R.
séparées. Ce sont les docteurs L: A. Arès, chropracteur, et G:
oileau, chirurgien.
le 14 octobre prochain,
ommissaires aux écoles
£a Survivance
Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie
Lg #
VOLUME XXXE
EDMONTON, ALBERTA
(A.C.F.A.
— F.C.F.C.)
MERCREDI LE 30 SEPTEMBRE 1964
No 45
Église fait un pas de plus pour
_S'approcher des Orthodoxes
S. E. Mgr Lussier parle du Concile
causerie à CHFA
Bien chers Auditeurs, très chers Dio-
césains,
Le Concile a été relancé avec vi-
gueur. Les évêques se sont mis au
pas de course, Ils ont eu peu de temps
pour reprendre haleine après Jeur ar-
rivée de voyage, et pour se remettre
des fatigues occasionnées par les tra-
vaux intenses qui précèdent une ab-
sence quelque peu prolongée. Dès le
début, on a constaté une organisation
plus poussée que jamais: on a senti
une détermination d'éviter toute perte
de temps; on a perçu la volonté de
conduire Je concile à son terme en no-
vembre prochain, si possible,
Au moment où j'enregistre ce mes-
sage, nous sommes à la fin de la pre-
mière semaine de cette troisième ses-
sion (samedi le 19 sept.). Et déjà une
somme considérable de travail a été
abattue.
La Concélébration
L’Ouverture s'est faite, lundi le 14
septembre dernier. J'ai beaucoup ai-
mé cette messe concélébrée., IL y avait
24 concélébrants autour du St-Père;
mais il y avait 2500 évêques qui par-
ticipaient activement et intimement à
cette offrande solennelle du Sacrifice.
Je n’ai jaimais jusqu'ici, été inclus dans
une participation aussi universelle,
aussi fervente, aussi communautaire,
au sacrifice de la messe. Dans un sen-
timent plus fort que jamais, et un geste
plus explicite, plus unanime, nous ap-
portions au Seigneur les détresses ma-
tériclles et spirituelles, les souffrances,
les aspirations des peuples, qui nous
sont confiés. Et sur Ja vaste table de
autel, nous mettions avec confiance,
les problèmes, les travaux et les déci- :
sions du Concile.
Cette messe dont on nous a remis
le texte pourra servir de modèle aux
rites plus définitifs des concélébrations
futures. J'ai confiance qu'il sera permis
aux prêtres du diocèse de St-Paul de
concélébrer avec leur évêque, tôt,
après la présente Session du Concile.
Le discours du St-Père
Le discours du Saint-Père a suivi
la concélébration. Le Saint-Père a pro-
noncé un discours à la fois simple,
profond ct inspiré. Il a trouvé des for-
mules neuves, limpides pour parler de
JEglise et de l’'Episcopat, Plusieurs de
ses expressions et affirmations seront
citées à J’avenir à l’égal de celles des
saints, et des docteurs de l'Eglise qui
ont traité du même sujet. Il faisait
très chaud dans la Basilique St-Pierre
au moment où le Pape parlait, Mais ça
parole a jeté comme la fraîcheur d’une
brise dans le coeur et l’âme de ses
auditeurs. Il faisait bon l'entendre par-
ler de l'Eglise, il faisait bon l'entendre
parler de l’Esprit-Saint. C’était récon-
fortant, encourageant, I] a voulu, et
avec combien d’à-propos, rassurer les
evèques sur la grandeur et le bien
fondé de leur tâche en cette enterprise
du Concile, Avec insistance, il a ré-
affirmé la présence de l'Eglise dans la
salle conciliaire, et Ja présence de
l'Esprit-Saint. Ecoutez ces paroles du
Souverain Pontife,
a) L'Eglise
… L'Eglise est présente ici; ici, nous
sommes l'Eglise. Nous sommes l'Eglise,
comme membres du Corps Mystique
du Christ ..., nous sommes l'Eglise
puisque nous sommes ses ministres ]é-
gitimes et consacrés. Nous sommes
l'Eglise, puisque nous sommes consti-
tués en une hiérarchie, investis de pou-
roirs admirables et redoutables. Nous
sommes l'Eglise comme Docteurs char-
gés du Magistère de la Foi; comme
Pasteurs des âmes, Dispensateurs des
Mystères de Dieu. Nous représentons
ici l'Eglise entière, non point à titre
de délégués ou députés des fidèles à
qui sadresse notre ministère, mais
comme Pères et frères, personnifiant
les Communautés confiées à la sollici-
tude de chacun d’entre-nous et comme
assemblée plénière, légitimement con-
voquée par le Pape.”
b) L’Esprit-Saint
Et plus loin, le St-Père a dévoilé
d'une façon merveilleuse la présence
de J'Esprit-Saint au Concile. Ecoutez
encore, s'il-vous-plaît:
“L'Esprit est ici . . . pour illuminer
l'Oeuvre du Concile, pour en prendre
la direction, au profit de l'Eglise et de
l'humanité tout entière. L'Esprit est
ici. Rappelons-nous cette doctrine pour
saisir en plénitude la réalité de notre
communion au Christ vivant; c’est
l'Esprit Saint qui nous unit à lui. Ce
rappel nous aidera aussi à nous mettre
devant Lui dans une attitude de totale
disponibilité; il nous fera sentir au-
dedans de nous le vide et le néant de
notre misère, et de besoin que nous
‘avons d’implorer sa miséricorde et son
secours; il nous permettra d’entendre,
comme si elles étaient prononcées dans
les profondeurs de notre âme les pa-
roles de l'Apôtre: “Investis de ce mi-
nistère, par la miséricuïde qui nous a
été faite, nous ne perdons pas cou-
rage.” (2 Cor.d,l). Le Concile repré-
sente pour nous un moment de pro-
fonde docilité intérieure, un moment
de totale et filiale adhésion à la parole
du Seigneur, un moment de désir ar-
dent, de supplication et d'amour, un
moment d'ivresse spirituelle. Comme
elles s'appliquent bien à l'événement
singulier que nous vivons les expres-
sions poétiques de Saint Ambroise:
“Accueillons dans la joie, la sobre
ivresse de l'Esprit. Oui, il faut qu’il en
soit ainsi durant tout ce temps béni du
Concile”.
Les Fins dernières
Dès le lendemain, nous entrions dans
le vif du travail. Et ce fut l'étude du
chapitre sur les fins dernières.
Nous sommes appelés à la Sainteté.
Ainsi, nous devons nous sanctifier dans
le Christ, avec Lui, et par Lui. Notre
vie tout entière doit être consacrée à
cette tâche, la plus importante de tou-
tes. Mais notre vie nous prépare à l’é-
ternité. Nous sommes sur Ja terre, pas
pour y rester, pas pour y mourir, nous
y sommes comme des pèlerins en route
vers Dieu, vers la rencontre avec Dieu,
vers l'union intime avec Dieu dans la
gloire et dans la joie. De plus dès ici-
bas, nous sommes en rapport avec l'E-
glise du Ciel, l'Eglise des Saints. Ceux-
ci étant plus unis au Christ que nous,
intercèdent pour nous et nous aident
ainsi à persévérer sur la route de notre
pèlerinage si ardu vers la sainteté. Et
nous sommes aussi unis à nos frères
(Suite à la page 8)
Notre-Dame des Ecoles, 17 oct.
nouvelle messe
À la demande de l’Episcopat Cana-
dien, le Souverain Pontife a concédé
une nouvelle messe de Notre-Dame
des Ecoles qui soit plus appropriée,
pour remplacer la messe du Commun
de la Sainte Vierge célébrée le jour
de la fête, jusqu’à l’an dernier.
La Messe de Notre-Dame des Ecoles
est célébrée le jour de la fête: le troi-
sième samedi d'octobre ou l’un des
huit jours suivants du 17 au 26 oct-
tobre) ainsi qu’à l’occasion des congrès
ou journées d’études des professeurs
religieux ou laïques.
La neuvaine préparatoire à la fête
de Notre-Dame des Ecoles commence
le 8 octobre, pour se poursuivre jus-
qu'au 17. Pendant ces jours, profes-
seurs et étudiants demanderont lu-
mière, force et charité à leur céleste
Patronne appelée à juste titre la MERE
DE LA SCIENCE ET DE L'AMOUR.
Le Centre de l’Oeuvre de Notre-
Dame des Ecoles a publié cette messe
en un feuillet de 8 pages, avec une
brève méditation pour chaque jour de
la neuvaine. On peut demander le
feuillet en français ou en anglais, 2330
ouest, rue Sherbrooke, Montréal, Qué.
pour l'avenir du Québec
Lesage invite la jeunesse
à maintenir un climat de paix
“]] serait malheureux que des évé-
nements se produisent, au Québec, qui
seraient de nature à détruire la confian-
ce que les industriels et les financiers
affirment dans notre pays.” Le premier
ministre faisait cette déalaration à
peine: voilée, contre certains éléments
qui ont tendance à da violence .non
seulement en paroles, mais aussi en
actes.
S'adressant plus particulièrement à
da jeunesse, il lui demande de s'imposer
la discipline nécessaire pour maintenir
un climat de paix sociale, Si l’on passe
outre les bornes, c’est la jeunesse qui
sera Ja première à subir les contre-
coups des extravagances de certains é-
léments de notre population.
On sait que Pierre et André, apôtres, étaient frères de sang.
On sait aussi que Paul VI est le successeur de Pierre, comme
Athénagoras, chef nominal de nos frères orthodoxes, est le succes-
seur de saint André.
Or si les restes mortels de saint Pierre sont à Rome, les restes
de saint André sont en Grèce, mais son chef est à Rome. Ce chef
sacré fut confié an pape Pie II en 1462.
En un geste d'amitié et de fraternité, S$S. Paul VI a voulu re-
mettre cette relique insigne aux Orthodoxes. La semaine dernière,
le Pape a porté en procession cette auguste relique, il a célébré la
Messe en sa présence, dans la saile conciliaire de St-Pierre de Rome.
Quelques jours plus tard, le cardinal Bea, secrétaire pour l’unité
des Chrétiens, présidait à une délégation qui apportait cette relique
de saint André à l'Eglise orthodoxe de Grèce, à Patras, où le saint
fut martyrisé.
Des quelque 2) Eglises orthodoxes, celle de Grèce est probable-
ment celle qui est la plus opposée à toute forme de rapprochement
avec Rome. (Voir la triste attitude des représentants de cette Eglise
dans LA SURVIVANCE du 16 septembre, page 8.)
Son chef, Mgr Chrisostomos, n’assista pas au retour de cette
sainte relique à la cathédrale orthodoxe, mais il autorisa ses évêques
à y participer s'ils le désiraient. (il leur avait d’abord défendu d’y
prendre part) ; il a proclamé que le 26 septembre serait fête religi-
cuse orthodoxe annuelle; et, le 28 septembre, il recevait le cardinal
Bea ‘à titre privé’.
Club “Parlez-vous?’
Lundi soir dernier, au Collège St-
Joseph de l’Université de l’Alberta, et
grâce à la merveilleuse hospitalité des
RR. PP. Basiliens, se tenait la deux-
ième soirée du Club “Parlez-vous?P”.
Devant le succès qu'avait remporté,
le lundi précédent, notre club (près de
200 concitoyens anglophones anxieux
de pratiquer la conversation française
s'étaient présentés), non seulement il
nous fallu faire appel à toutes les
équipes déjà inscrites au club et même
former de nouvelles équipes. A quel-
ques exceptions près, tous les membres
qui avaient accepté de collaborer aux
activités de notre club étaient présents.
Il est difficile de décrire l'intérêt, voire
même l'enthousiasme tant de Ja part
des moniteurs que de la part des étu-
diants.
À chacune de nos soirées, ces étu-
diants sont divisés par petits groupes
de cinq ou six et un moniteur cana-
dien-français est chargé de diriger la
conversation dans chacun de ces grou-
pes. Malgré que nous n’en soyons qu’à
notre deuxième soirée, plus d'un élève
est déjà étonné de voir la facilité avec
laquelle ils peuvent former des phrases
à l’aide de mots qui leur sont suggérés.
Une note de détente et de gaité
vint agrémenter cette soirée: le chant
en groupe de l’une de nos plus belles
(Suite à la page 8)
M. Roger Motut d'Edmonton vient
d’être nommé assistant doyen de la
Faculté des Arts de l’Université de
PAlberta. M. Motut demeure égale-
ment professeur de français au Dé-
partement des Langues romanes de
la même Université Membre de l’Exé-
cutif de FA.C.F.A. depuis plusieurs
années, M. Motut en est devenu vice-
président lors du dernier Congrès pro-
vincial. “La Survivance” est heureuse
de présenter ses sincères félicitations
à M. Roger Motut.
Aux Communes
On réclame encore
du français
(Débats du 23 sept. 64)
M. Réal Caouette (Villeneuve): Mon-
sieur l'Orateur, le 28 août dernier, je
posais au ministre du Travail une ques-
tion inscrite au Feuilleton sous le nu-
méro 1820. Cette question était posée
en bon français.
Hier, j'ai reçu Ja réponse rédigée
entièrement en anglais, alors qu'il me
Ja fallait en français pour l'usage de
mes commettants.
Le ministre peut-il nous informer
s'il a, dans son ministère, des gens
assez conpétents en français pour nous
répondre dans cette langue quand nous
posons des questions en français? Je
serais heureux d’avoir la réponse du
ministre à ce sujet.
L'hon, A. J. MacEachen (ministre
du Travail): Je suis heureux de faire sa-
voir à mon honorable ami qu’il y a
d'excellents fonctionnaires de langue
française au ministère du Travail. J'ai
répondu en anglais, ma langue ma-
ternelle, à la question qu'il m'a posée
en français, sa langue maternelle à
lui. Cependant, dans un esprit de col-
laboration, je lui répondrai désormais
en français.
M. Gilles Grégoire (Lapointe): Mon-
sieur l'Orateur, puis-je poser une ques-
tion complémentaire?
Etant donné que la même chose se
reproduit dans plusieurs ministères,
j'aimerais demander au très honorable
premier ministre s'il ne pourrait pas
demander à ses collègues de répondre
aux députés dans la Jangue dans da-
quelle la question fut posée, et ce en
vue de faciliter leur travail?
Le très hon. L. B. Pearson (premier
ministre): Oui, monsieur l’Orateur, cela
me semble une proposition raisonable.
L’A.C.F.A. a noté
pour Vous ..
L'Association désire souhaiter un
heureux anniversaire de naissance aux
membres de la Sécurité Familiale dont
les noms suivent:
M. Ilias Dion, Donnelly
M. Edouard Goudreau, Beaumont.
M. Roméo B. Lamothe, Bonnyville.
M. l'abbé Albert M. Noel, St-Vincent,
M. Louis Ouellet, Tangente.
M. Roger Théroux, Lafond.
M. Roger Beaudoin, Guy.
M. Gérard Bussière, St-Paul.
M. Henri Johnson, Guy.
Son Exc. Mgr Philippe Lussier,
St-Paul
M. Lucien Martel, St-Isidore.
M. Gérard Riopel, Picardville.
Soeur Marie-Jeanne de Jésus, f.d.i.
Lac-la-Biche.
Soeur Marie Pierre-Thomas, f.d.i.,
Lac-la-Biche.
Soeur Marie Thérèse-Marguerite, £.d.j.
Edmonton.
M. Georges Joly, St-Edouard.
M. Benoit Lefcbvre, Cold Lake.
M. Raymond Sabourin, Morinville.
M. Alphonse Martel, Guy.
M. Raymond Tremblay, Lafond.
M. René Dubeau, Ste-Lina.
M. Gérard Gaudreault, Falher.
Soeur Rose de l’Enfant-Jésus, s.g.0.,
Spirit River.
"Ty a aux moins deux réclamations majeures que les
Canadiens français attendent de la Confédération: d'a-
bord, qu'ils jouissent exactement du même statut que les
Canadiens anglais, ce qui veut dire, pour l'immédiat, que
le français soit langue courante dans l'administration fé-
dérale et où sont les minorités françaises en dehors du
Québec; puis une décentralisation du pouvoir central en
matière de ressources, de pouvoir, de décisions généra-
les.“
Honorable Jean Lesage, premier ministre du Québec,
Le premier ministre du Canada et le président des Etats-Unis regardent l’avenir le sourire aux lèvres.
Ils viennent de se rencontrer à Great Falls, Montana, puis, ils survolent la rivière Columbia, et signe-
ront le traité par lequel le Canada s'engage
ments de cette rivière.
à vendre l'électricité produite par les futurs harnache-
Page 2
LA SURVIVANCE
Mercredi le 30 septembre ]
961
ne
RS
LE DEVOIR exprime sa position
dans la crise actuelle du Canada
Dans la crise actuelle du Canada, quelle
est la position fondamentale du Devoir?
Cette question nous a été posée par de
nombreux lecteurs au cours des mois d’été. Elle
devient encore plus actuelle, à la suite d’événe-
ments récents auxquels peu de citoyens restent
indifférents: conférence de l’'ICAP, réunion
des conservateurs à Fredericton, intervention
de M. René Levesque, etc.
Il est impossible de répondre en quelques
lignes, de manière définitive, à une question
aussi complexe. Le moment est néanmoins ve-
nu de procéder à certaines elarifications.
Il y a, pour un Canadien français, deux
manières d'aborder le problème canadien.
L'une consiste à identifier le Canada fran-
çais avec le Québec et à examiner tous les
problèmes en fonction des intérêts du Québec.
A l’intérieur de cette hypothèse, l'intérêt du
Québec est premier et suprême. Il faut le pour-
suivre et le défendre en mettant au second plan
toute autre considération: c’est la thèse du
“par lui-même et pour lui-même”, chère à M.
Lévesque.
Dans cette perspective, la dimension cana-
dienne apparaît comme un pis-aller. Elle est
une rupture de l’ordre homogène qui existerait
si le Québec était seul et complètement maïtre
de sa destinée: elle est done un poids dont il
faut tendre à se libérer. Certains sont prêts à
accepter encore la réalité canadienne, pourvu
que cette réalité ne gêne en rien le progrès du
Québec et qu’elle serve ses intérêts. D’autres
ont déjà conelu que la réalité canadienne est
nuisible au Québec, qu'il faut mettre fin le
plus tôt possible à une expérience qui, de toute
manière, n'a jamais été loyalement mise à
l'épreuve.
Entre ces deux opinions, il existe une
différence de degré, non de nature. Les deux
opinions acceptent sans discussion l'idéal de
primauté du Québec. Elles se séparent au cha-
pitre des moyens et de la stratégie. À la longue
ces deux opinions sont destinées à se rejoim-
dre.
La seconde manière consiste à envisager
le problème des Canadiens français à l’échelle
de tout le pays, c’est-à-dire à partir de l’hypo-
thèse canadienne.
À l'intérieur de cette hypothèse, il y a
place pour une admission loyale des difficultés
qu'on éprouvées les Canadiens français à l’in-
térieur de la Confédération. Il y a également
place pour une reconnaissance explicite de la
position spéciale que le Québec — en tant
qu’expression politique principale du fait fran-
gaïs au Canada — doit occuper dans le cadre
politique canadien.
Mais la perspective demeure canadienne.
On accepte le Canada, non comme un pis-aller
dont on voudrait se libérer, mais comme une
réalité politique valable qu’on veut améliorer.
Cette manière de voir n'est pas unitariste, mais
fédéraliste. Pour elle, le régime fédéral est ce-
lui qui convient le mieux à nos conditions gé-
ographiques, historiques, économiques et poli-
tiques. Sans vouloir faire survivre ce régime
à tout prix, elle refuse les interprétations
défaitistes et globales que certains proposent
de l’histoire du dernier siècle.
Cette façon de voir tient aussi compte de
l'évolution qui s’est produite depuis un quart
de siècle dans l’opinion anglo-canadienne. Ceux
qui adhèrent à cette hypothèse croient qu'il
est possible et souhaïtable de réformer notre
fédéralisme de manière qu'il devienne efficace
et acceptable pour les Canadiens des deux
langues. Ïls envisagent cette réforme comme
devant être le fruit de conversations et d’ac-
cords loyaux entre les deux groupes. Ils veu-
lent atteindre l’objectif par le cheminement
du dialogue plutôt que par la méthode des
ultimatums. Mais ils reconnaissent, au départ,
que le cadre politique canadien est celui à
l’intérieur duquel ils cherchent une solution,
Ïl est impossible, à moins de vouloir jouer
au plus fin, de prétendre s'inspirer en même
temps des deux hypothèses. Un journal doit
choisir l’une des deux et la défendre avec
courage et clarté. Il doit le faire avec le ma-
ximum de loyauté et d'ouverture. Il doit donner
à tous les points de vue une chance raisonna-
ble de s'exprimer dans ses pages d’informa-
tion. Mais il trahirait sa mission en évitant de
choisir.
Nous choississons l'hypothèse canadienne
pour trois raisons principales.
La première raison tient à la tradition
même du Devoir. Le Journal, sous ses trois
premiers directeurs, fut un grand journal ca-
nadien. Henri Bourassa ne voulut jamais limi-
ter ses horizons à la province de Québec. …
considérait que le Canada tout entier était
sa patrie, qu’il devait être partout chez lui
dans ce pays. Georges Pelletier attachait aussi
une grande importance aux réalités canadien-
nes. Îl aimait aborder les questions les plus
uomplexes, par exemple, celle des transports,
avec une objectivité et une rigueur qui lui eus-
sent interdit de les enfermer dans un cercle
étroit. Le troisième directeur, Gérard Filion,
était d’origine rurale, mais il avait appris de
bonne heure, à l’école de l’Union catholique des
cultivateurs, la nécessité de la coopération avec
le reste du pays. Il fut souvent sévère à l’en-
droit des centralisateurs d'Ottawa, mais ja-
mais négatif ou fermé à l’égard du Canada
lui-même,
LA SURVIVANCE
Hebdomadaire publié tous les mercredis à
10010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta.
Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 2-4702
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Directeur: R.P. Jean Patoine, o.mii.
Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, o.mii.
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MERCREDI LE 30 SEPTEMBRE 1964
la cause religieuse et nationale.
Une deuxième raison est d'ordre économi-
que. 1 suffit de jeter un coup d'oeil sur la
carte de ce pays pour constater que Québec et
le Canada ont partie liés à bien des égards.
Le Québec, dans l'immédiat, a besoin .de rap-
ports étroits avec le reste du pays, sinon, ïl
deviendra un satellite encore plus complet des
Etats-Unis ou encore le jouet d’autres puis-
sances qui seront attirées par ses ressources.
Notre économie présente deux caractéristi-
ques importantes. Elle a besoin de débouchés
extérieurs pour l'écoulement de $es produits.
EN à besoin de capitaux de l’extérieur pour le
développement de ses ressources. Pourquoi
dirions-nous non au Canada aujourd'hui, si
ce ne devait être que pour dire oui à d’autre
demain? On ne renie pas son histoire pour le
simple plaisir de changer hypothétiquement
de partenaire.
Nos motifs les plus importants sont d’or-
dre politique. À condition que le Québec jouisse
de toute l’autonomie dont il a besoin pour dé-
velopper sa vie propre et ses institutions, nous
croyons que le maintien du lien canadien offre
des avantages précieux. Le premier de ces
avantages est sûrement la possibilité de main-
tenir et de développer la vie française dans le
reste du pays. Le Devoir a toujours maintenu
une attitude de solidarité envers les minorités
françaises du reste dun Canada. Quoi qu'on ait
pu dire à ce sujct depuis quelque temps, la
direction actuelle du Devoir soutient que nous
devons continuer à épauler nos compatriotes
des autres provinces. Nous refusons de nous
rallier aux prophètes de malheur qui affirment
sans avoir jamais pratiqué un commerce ässi-
du avec ces groupes, que les minorités fran-
caises des autres provinces sont vouées à l’ex-
tinction.
Le second avantage est moins immédiat,
mais non moins évident. Le Canada nous offre
la chance de construire un type nouveau de
société politique, c’est-à-dire une société dont
les cadres politiques soient propices au dévelop-
pement de cultures différentes, sans être rigi-
dement ni exclusivement conditionnés par une
seule. Nous sommes convaineu que ce type de
société peut se révéler plus propice à la cul-
ture des libertés fondamentales, à la longue,
que les sociétés calquées de trop près sur les
seules réalités d'une culture particulière. In
affirmant cette conviction, nous sommes cons-
vient d’énoncer un idéal qui est loin d’avoir
été atteint dans la réalité canadienne. Mais
les difficultés et les échecs du passé ne sont
pas encore assez décisifs pour justifier un
abandon pur et simple de l’idéal qui a présidé
à la naïssance de la Confédération.
.. Une société politique durable ne se bâtit
ni sur des impulsions, ni sur de vagues désirs,
mais sur des idées rationnelles, sur une certaine
conception de l’homme et de la vie en société,
Sur une évaluation objective de la réalité. Rien
ne prouve que des hommes se nourrissant à des
- cultures différentes soient incapables de s’en-
tendre sur une certaine conception de la vie
politique. L’entente est sûrement plus difficile
lorsque plusieurs cultures sont appelées à co-
habiter, maïs elle n’est pas pour cela pure-
ment et simplement impossible,
| Cela étant dit, nous tenons à ajouter trois
précisions.
Nous avons bien dit “hypothèse canadien-
ne”. Nous n'avons pas parlé de dogme. Il est
possible que nous nous trompions. Si tel est le
cas, les faits nous l’indiqueront en temps et
lieu. Placés devant l'évidence, nous n’aurions
pas la prétention d'empêcher l’histoire de se
faire, Mais en attendant, la logique de l’action
nous oblige à combattre franchement et ferme-
ment pour le succès de notre hypothèse.
En choisissant l'hypothèse canadienne,
nous n’optons aucunement pour l’immobilisme.
Si cette hypothèse doit se réaliser, il faudra
apporter des modifications substantielles à la
constitution de notre pays et au fonctionne-
ment de nos institutions politiques. I1 faudra
repenser notre fédéralisme, l’ajuster en pro-
fondeur. Il faudra prévenir les erreurs du pas-
sé, Corriger les injustices d’hier, prévoir de
nouveaux modes de travail qui réaliseront
intégralement l'égalité des cultures.
Enfin, notre option ne nous empêchera
aucumement d'aborder en Québécois les pro-
blèmes du Québec. Dans l’ordre de juridiction
où il est et doit demeurer, et même dans cer-
tains cas devenir, souverain, le Québec a droit
à notre allégeance. I1 l’aura sans restriction.
Dans la discussion des problèmes d'éducation,
de sécurité sociale, de développement de nos .
ressources et de notre économies, nous n’agi-
rons pas à la manière de “Canadians at large”
qui voudraient résoudre nos problème à par-
tir de normes empruntées ailleurs plutôt que
d’un examen réaliste de notre situation et de
nos ressources. Nous penserons, et parlerons
en Québécois, sans orgueil déplacé mais sans
fausse humilité.
Ces positions nous semblent les plus con-
formes au bien véritable du Canada français.
Nous accepterons volontiers qu’elles soient
critiquées et mises en doute. Nous écouterons
avec respect les objections de nos interlocu-
teurs.
.. Maïs, nos positions étant clairement dé-
finies, chacun saura avec exactitude ce qu’il
peut attendre du Devoir et ce qu’il ne saurait
en exiger,
‘Claude Ryan
La Bible vous parle
Avant la ruine, le coeur de l’homme
s'élève, mais l'humilité précède la gloire.
(Prov 18, 12)
# * +
L’habileté pour un homme, c’est d’être
longanime, sa fierté c’est de passer sur
une offense. (Prov 19, 11)
(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE
CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)
Dans les coulisses de l'écran
Réponse intéressante à une question que
vous êtes souvent posée: Gomment esi
fabriqué un film?
par Robert Bastien
(suite de la semaine dernière)
Monsieur André Préfontaine, vice-
président actuel de l’entreprise, en est
le fondateur. C'est en 1950, à l’aide
d’un modeste capital et d’un matériel
de fortune qu’il débuta dans un im-
meuble de la rue des Carrières. L’an-
née suivante il déménagea dans l’édi-
fice Marconi de la Côte-des-Neiges.
L’avènement de la télévision lui
procura son premier client d’impor-
tance: Radio-Canada,
Le 15 juin 1963, la firme s’installait
dans les locaux modernes qu’elle oc-
cupe actuellement, rue Bates à Ville
Mont-Royal.
Nous avons pu juger de l'importance
de cette maison dont l'équipement très
moderne est évalué à plus d’un quart
de million.
Monsieur Préfontaine a eu l’amabi-
lité de nous piloter et de nous éclairer
un peu sur les travaux qui, pour la
plupart, s'effectuent en chambre noire.
Quelques notions de base
Pour mieux en comprendre le pro-
cessus, nous dit notre cicérone, il est
LA . «1. \
nécessaire d’être familier avec le ma-
tériel que nous traitons: la pellicule.
Celle-ci est le support de l’image.
Autrefois elle était faite de celluloid,
matériel très inflammable. De nos
jours elle est fabriquée avec des pro-
duits ininflammables. Elle affecte Ja
forme d’un ruban souple large de 35
mm. muni de perforations de chaque
côté qui permettent son entraînement.
L'image elle-même mesure 20.95 mm.
x 15.25 mm. et le reste de la largeur
est occupé par la piste sonore et les
perforations.
La lavande est une pellicule spéciale
sur laquelle on tire la première pelli-
cule positive provenant du négatif de
prise-de-vue. De cette copie origine-
ront les copies négatives qui serviront
à tirer les copies positives pour l’ex-
ploitation.
Développement et tirage
Le traitement de la pellicule exige
un équipement assez compliqué; ma-
chine développer, étalonneuse, ti-
reuse, etc.
La pellicule passe d’abord dans un
premier bain dit de développement,
puis elle est lavée, fixée, lavée à nou-
veau et enfin séchée.
Ce travail préliminaire est effectué
par la machine à développer Debrie
qui peut traiter mille mètres de film
à l'heure, $
Des images du négatif ainsi obtenues
sont reportées à l’aide de la tireuse
sur une pellicule vierge. C'est ce qu’on
nomme Je tirage. Cette nouvelle bande
est soumise aux mêmes opérations né-
cessitées pour le développement initial,
On obtient ainsi une copie positive.
Pour le son qui est enrégistré sur
une pellicule différente de celle de
l'image on procède aux mêmes opéra-
tions de développement, La copie po-
sitive obtenue en dernier lieu sera
réunie à celle de l’image.
L’étalonnage :
Avant d'effectuer le tirage de la
copie lavande, un technicien spéciali-
sé, l'étalonneur, procède à l’étalonnage
du négatif. C’est à létalonnage qu'il
incombe de déterminer la lumière
adéquate. En effet les différentes par-
ties du négatif ont été tournées avec
des intensités lumineuses parfois très
a ——_—
—I est impossible que ceux qui
aiment de tout leur coeur méconnais-
sent l'Eglise, tant elle est évidente.
Pascal
+ - +
—Nous devons nous passionner pour
la sainte Eglise. (Sainte Catherine de
Sienne, lettre à la Reine-Mère de
Hongrie).
EN VENTE CHEZ
jl
Gad (Claude Gadoud)
variables. Certaines parties devront
être renforcées ou affaibles de façon
‘à obtenir des copies parfaitement ho-
mogènes.
Films en couleurs
Le développement des pellicules en
couleurs s'effectue suivant les mêmes
processus mais comport un plus grand
nombre d'opérations. Ce travail exige
deux développeurs, deux fixateurs, un
stabilisateur et des lavages intermé-
diaires.
Préparation des bains
Le développement d’un film exige
évidemment des bains révélateurs. C’est
Je chimiste qui en a la charge. Ces
bains doivent garder une température
régulière et leur puissance de travail.
Le temps de développement d'une pel-
licule est calculé selon “éclairage des
scènes prises à l'extérieur ou à l'inté-
rieur, Les éclairages obtenus en studio
x l'aide. des spots et ceux étudiés à
l'extérieur à l’aide de la lumière so
Jaire devront être traités selon des
bains proportionnels à leurs puissances.
Opérations connexes |
Pour être plus complet, il faudrait
faire mention des travaux effectués
par la machine à nettoyer la pellicule,
par l'appareil à dérayer, par le réduc-
teur qui permet de reproduire par
projection optique des images et du
son de films de 35 mm. sur des pelli-
cule de 16.
L'avenir du cinéma canadien
Nous avons pu constater que des
investissements considérables qui fri-
sent le désintéressement avaient été
consentis par des particuliers pour per-
mettre l'existence d’une industrie dont
il faut l'avouer, on ne parle guère ou
si peu chez nous.
Pourtant, dans les ouvrages consultés
pour traiter du sujet nous avons re-
levé que l'industrie du cinéma est de
première importance même dans de
pays comme le Danemark et la Nonë.
ge qui comptent une population bien
plus faible que Ja nôtre. Pour ces pa
et d’autres elle est une source de He
nus importante et constitue
ves d'emplois très appréci
main-d'oeuvre technique
une réser.
able pour h
et artistique.
Pourquoi n'en est-il pas Je même
chez nous? Nous disposons de l'équipe.
ment, de la main-d'oeuvre, des artistes
de cadres naturels, de tout ce qu'il faut
pour assurer la production de films
capables de concurrencer les Oeuvres
étrangères.
Que manque-t-il? — Le le
support officiel qui garantirait nos Fe
ducteurs, la protection des lois. C'est
un sujet sur lequel on pourrait épilo.
guer longuement mais qui n'entre pas
dans le cadre de cette article,
En l'effleurant nous voulons sim.
plement conclure que l'industrie du
cinéma québecois et canadien pour
rait se classer elle aussi parmi js
premières du pays et ouvrir à nos jeu.
nes une foule de carrières dans les do.
maines les plus divers.
(La Revue Technique}
— LISEZ LA BIBL
LE
désobéir à cette loi.
LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIB
Campagne des charités
d'Edmonton
C'est lundi que s’ouvrait officielle-
ment la campagne annuelle des cha-
rités d'Edmonton, “Edmonton”s Uni-
ted Fund”. On sait que cette campagne
cherche à satisfaire les besoins de 46
agences diverses de bien-être, plusieurs
de ces organisations sont catholiques.
Le montant global envisagé pour la
présente campagne est de $1,199,852.
Soyons fiers
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leurs croquis soit de Harvé, Claude Raynaud, ou encore de
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La loi qui défend de manger du porc
vaut-elle encore pour nous?
(Mme Bertrand P., Sainte-Foy, Qué.)
? Bon appétit !
®
La Loi de Moïse (Lévitique 11, 7 et
Deutéronome 14, 8) défendait de man-
ger la viande de porc. Le Deuxième Li-
Vre des Maccabées (7, 1-42) nous fait
voir le martyre atroce de sept frères
et leur mère qui préfèrent tous les tour-
ments et même la mort plutôt que de
Ecrivez-nous,
Le Courrier Biblique,
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Les Apôtres ont abrogé cette défen-
se de l'ancienne Loi. Les chrétiens
n'ont pas à en tenir compte: nous
avons d'autres ‘“’signes’* pour manifes-
ter à Dieu notre amour.
Vous avez des questions à
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poser ?
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: : 65 — rés. 50
Ge, ge purent Abe
'
|
Mercredi le 80 septembre 1964
vu
VULIUIAELITTEE
CTTELELLLELLLEL LUCE E TEL CE EEE EL
(Suite de la semaine dernière)
16
D'Andrée à Fernand.
“Mon vieux,
Je voudrais que tu voies le juge
d'instruction! Un petit bonhomme tout
rond qui fume comme un crapaud et
qui répète à tout bout de champ: Pré-
cisez… précisez!
Tu es certainement au courant de
tout par les journaux et par ma derniè-
re lettre. Je n'attends pas ta réponse,
je suis si excitée!
J'ai été interrogée deux fois: par le
capitaine de gendarmerie d’abord, puis
par de juge. Le procureur écoutait en
se limant un ongle, J'étais très ennuvyée,
javais peur qu'on ne me fasse prêter
serment. Mais ils ne l'ont pas fait; alors
tout allait bien, jai repris. mon a-
plomb. Le capitaine s’est, d’ailleurs,
contenté d'écouter ma déposition com-
me on dit; quant à l’autre, il était em-
poisonnant. Je regrettais presque d’a-
voir quinze ans! Car avant quinze ans
on ne dépose pas, tu sais!
Enfin, tout cela est passé. Ces mes-
sieurs ont disparu. Il n’y à plus que
l'adjudant de gendarmerie qui revient
quelquefois: il est chargé de poursui-
vre les recherches. Il a une bonne tête
sympathique.
Les reporters ont disparu très vite,
un meurtre si simple ne les intéressait
guère! Les photographes n'étaient pas
très satisfaits. Le pauvre Simon avait
Jair d’un brave homme en train de
apparence, au château: un calme lu-
gubre. Dire que le mois dernier je
trouvais l'atmosphère de “la Bergerie”
des plus tristes! Je ne savais pas en-
core ce qu'elle pouvait donner en
temps de crimel
Mon clochard, c’est-à-dire Panade,
est ici à demeure. Les gens du village
‘ voulaient lécharper en le prenant
pour l’assassin, vu qu’il n’était pas du
pays. Alors j'ai demandé à Mario qui
a demandé à sa tante, qui a demandé
à son frère si l’on ne pourrait pas lui
offrir un coin du château. Il couche
dans un petit réduit derrière le garage.
Il dit qu’il est très bien.
Mario m'a dit:
—Je n'aime guère ton mendiant.
On se tutoie maintenant, c’est plus
facile. Je lui ai répondu:
—Et la charité chrétienne alors? Tu
n'es pas forcé de l'aimer pourvu que
tu fasses semblant.
Alors il fait semblant, Mais ça ne
lui est pas difficile, ils ne se rencon-
trent jamais.
L'adjudant, que Mile Clara appelle
le brigadier, est très correct avec mon
clochard, Charles m'a dit que le capi-
taine de gendarmerie le connaissait.
Panade a de belles relations!
Nous voilà donc avec trois crimes
mystérieux sur les bras. Je ne sais plus
si je t'ai parlé des deux premiers? Tant
pis! je te mettrai au courant de vive
voix quand tu reviendras.
Les deux premiers meurtres sont les
plus agréables vu qu’il n'y à que nous
qui les soupçonnions. Donc pas de
gendarmes, pas de juge, pas de gref-
fier et pas d'empreintes digitales: tout
|
|
dormir
Maintenant, le calme est revenu, en
L'enquête mène à l'impasse
DE HATI SKOL
SANTE
LLTCECOCEEEECTETEET EEE TETE
cst simplifié, Le troisième a eu un a-
vantage, c'est de nous fixer
tivement sur l’identité de }
il n’y à plus de doute,
nous. Personne ne pouvait entrer de
l'extérieur, portes et fenêtres se trou-
vant Fériees Alors qui? Pas les fem-
mes de chambre, je ne les ai pas quit-
tées de la soirée ou, du moins, pas as-
sez longtemps pour qu'elles puissent
grimper deux étages, poignarder un
homme cet redescendre. Elles ont tou-
tes des rhumatismes. Le neveu de la
Cuisinière n’en a pas encore, mais il
cst boiteux de naissance. C’est une
chance pour lui.
Moi je sais que je ne suis pas l’as-
sassin,
Charles sait qu'il n’est pas l'assassin.
Et tout le monde sait qu’il n’est pas
l'assassin, sauf celui qui est l'assassin
st qui sait qu'il est l'assassin, Comme
tu le vois, c’est aussi clair qu'un pro-
bième d’algèbre. Le malheur c’est que
l'algèbre n’est pas mon fort,
Nous tenons Maintenant nos réunions
Plénières dans Ja cuisine; c’est la pièce
la plus agréable de la maison: une gran-
de et belle cuisine propre et brillante
de cuivres et de vieilles faïences. Il
serait d’ailleurs difficile d'introduire
Panade au salon. Nous nous réunissons
donc fréquemment là tous les trois:
mon pauvre, Charles Augillet et moi.
Entre nous je crois qu'ils se passeraient
bien de ma petite personne; mais je
fais la sourde oreille à leurs insinua-
tions et je reste fidèle au poste. Un
détective ne doit pas être trop sus-
ceptible.
approxima-
assassin. Car
c'est l’un de
J'ai une idée qui ne me paraît pas
si bête. Naturellement Charles a éclaté
de rire quand j'en ai parlé, malgré la
gravité des circonstances. Quant à Pa-
nade, il rit plus discrètement, Dieu
merci, à cause de sa barbe.
Tu te rappelles — dans le cas où je
te l'aurais raconté — comment nous
sommes tous montés à la queue leu leu
pour découvrir le crime: l’adjudant a
entrouvert la porte, il a aperçu Simon
couché, un manche de poignard sor-
tant de sa poitrine — qu’il dit! — et
il s'est retourné pour nous ordonner
de redescendre en vitesse. Nous avons
obtempéré et cet Eric entre seul dans
la chambre du crime. Quoi de plus fa-
cile pour lui, à ce moment-là, d’assas-
siner l’assassiné? Il l'était déjà me di-
ras-tu, mais qui le prouve? Rien ni
personne. Seul l’adjudant l’affirme. Or,
s'il est le criminel, il a de bonnes rai-
sons pour mentir.
Pourquoi laurait-il fait? D'abord,
parce que, comme je te J'ai dit plus
haut, il a une tête qui me plaît. Les
assassins sont généralement sympathi-
ques, du moins dans les films policiers.
Ensuite, il pouvait avoir une raison per-
sonnelle; peut-être qu'ils aimaient Ja
même femme? ou que l'adjudant é-
tait un enfant abandonné par Simon...
ou que Simon avait jadis tué le père de
l'adjudant. ou tout simplement qu’ils
n'avaient jamais pu se sentir et qu’un
beau jour le gendarme se soit dit: “J'en
ai assez de voir cette figure de croque-
mort dans les limites de ma circons-
cription. Virginie, où astu rangé le
poignard de tranchée que je t'ai offert
Le zèle missionnaire
LA SURVIVANCE
dans les pays catholiques
Intention Pontificale Missionnaire
L'exhortation an zèle missionnaire
est-elle aujourd’hui d'actualité? Ne se-
rait-i] pas vrai qu'une fois la Hicrar-
chie établie dans presque tous les
anciens pays de mission, l'ère des
missions est déjà passée dans l'histoi-
te et que la lignée des missionnaires fi-
gure dans les galeries de portraits où
elle voisine avec les explorateurs ct Jes
colonisateurs des pays inconnus?
Par ailleurs n’avons-nous pas dans
l'Occident chrétien des masses en-
tières d'hommes qui viennent sans dou-
te de réussir la conquête d’une tech-
nique étonnante, mais qui en réalité
ont été elles-mêmes conquises par un
matéria]isme néo- paien? N'y at-il pas
des classes sociales entières perdues
pour Jésus-Christ et qu’il faut recon-
quérir pour lui et pour d’Eglise? Pour-
quoi done aller au loin, alors que nous
avons des missions à nos portes?
De telles idées ont bien affaibli
l'esprit missionnaire dans les pays ca-
tholiques. Tout se passe comme si l’heu-
re du repli avait sonné dans les quartiers
d'hiver, Bien sûr, on prétend couvrir
la retraite du motif éloquent d’un tra-
vail plus profond: “Nous avons suf-
fisamment travaillé en extension, ap-
pliquons-nous maintenant à la péné-
tration! Dans le calme et sans nous
presser, christianisons nos baptisés”.
Serait-ce l'heure d’un travail en Pro-
fondeur (d’ailleurs nécessaire ou plu-
tôt, ..., l'heure de la fatigue?
Les faits semblent indiquer que
ces tendances et les transformations
que viennent de connaître les anciens
es ==;
comme souvenir de guerre?”
Quand j'eus convenablement déve-
loppé mon idée et que Charles eut fini
de rire, il resta un moment pensif.
—S'il ne s'agissait pas d'Eric, a-t-il
dit, l'idée pourrait se défendre, elle
expliquerait son arrivée intempestive
et ce soi-disant coup de téléphone qu’il
a reçu mais que personne n’a donné.
Panade a pris un petit air goguenard
et je me suis levée pour surveiller de
plus près le pot-au-feu qui bouillait.
—Si Eric n’a pas encore découvert
l'auteur du coup de fil, fit mon clo-
chard sournoisement, il a du moins dé-
couvert le téléphone.
—Au salon? Il est visible.
—.dans un petit coin de l'office.
—C'est un téléphone intérieur.
—H y a également un téléphone ex-
térieur, n'est-ce pas, Ursule?
Ursule qui rentrait avec une provi-
sion de haricots à écosser a répondu
de son ton rébarbatif:
—Bien sûr, mais il ne sert qu’aux do-
mestiques et il n’a rien à faire avec
cette histoire.
—Ainsi, vous n’en avez pas parlé au
capitaine? a demandé Charles,
——1] n'avait qu’à le trouver tout seul,
V'adjudant l’a bien trouvé.
Pendant cette conversation, je met-
tais du sel dans le bouillon pour me
donner une contenance. C’est te dire
que le soir nous avons dû nous conten-
ter de conserves et d'oeufs sur le plat,
(à suivre)
St-Albert
St-Edouard
St-Isidore
St-Paul
Thérien
Végreville
Vimy
Beaumont _
Bonnyville _—
Donnelly _—
Edmonton _
Girouxville _
Holyoke _
Jasper _
ras Côté _
LaCorey _
Lafond _
Legal _
Mrie-Reine _
Nampa _
Picardville _
réclamations
réclamations
réclamations
réclamations
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réclamation
réclamation
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A
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de l'ACFA
M. Eugène Trottier, propagandiste,
Tél. : 422-2786
[A ———————— 109 rue, Edmonton
$29,300"°
Voilà ce que l'A.C.F.A.,
par son Service de Sécurité familiale,
a procuré aux familles éprouvées de ses membres
$2,480.00
2,170.00
1 755. 00
3,795.00
2,435.00
500.00
500.00
500.00
500.00
810.00
500.00
500.00
1,935.00
1,035.00
1,895.00
2, 205.00
125.00
3,935.00
1,100.00
‘500.00
125.00
29,300.00
Pour tout renseignement au sujet du
‘Service de Sécurité familiale”
pays de mission n’ont pas fini d’avoir
leur importance. Il est bien plus fa-
cile aujourd’hui d'obtenir de l’aide
pour une ocuvre sociale que pour une
tâche strictement missionnaire ct Yon
est plus disposé à faire profiter ces
pays de techniciens que de mission-
naires. Ïl est plus facile de trouver
de Y'aide pour mettre en marche une
école technique que pour construire
une église ou réparer un séminaire.
Il semble que l'on s'intéresse davan-
tage à civiliser qu'à évangiliser et que
l'on est plus prêt à aider matérielle-
ment les pays en voie de développe-
ment qu'à construire l'Eglise. L'au-
nône missionnaire elle-même qui, pour
mériter son titre, devrait être exempte
de tout particularisme et se présenter
comme véritablement cecclésiale ct u-
niverselle, se dirige directement selon
des initiatives et des choix privés, au
lieu d'être redistribuée par les organis-
mes romains institués pour cet office.
Tout cela ne nous persuade-t-i] pas
d'une attiédissement de l’enthousisme
pour Jes missions?
On ne peut prendre prétexte du fait
que Je monde entier est terre de mis-
sion pour oublier l'obligation fon-
damentale de l'Eglise de s'étendre
dans toutes les parties du monde où
elle n’est pas encore connue. Ce serait
une crreur de croire que le récent
établissement de la Hiérarchie dans un
pays ne rend plus nécessaire lJ’assis-
tance missionnaire tant en hommes qu’-
en toute autre catégorie de ressources.
Penser qu’il ne faut s'intéresser aux
missions qu'après avoir satisfait d’abord
aux nécessités spirituelles de son pro-
pre pays, équivaut à ne pas croire
qu’une vieille chrétienté ne s’enrichit
pas elle-même en donnant aux autres
et à contester que la mission confiée
par Jésus-Christ à son Eglise d'aller
par le monde entier et de baptiser au
nom du Père, du Fils et du Saint-Es-
prit s'adresse à tous ct en n'importe
quelle phase de développement du
christianisme.
IL MANQUE QUELQUE CHOSE
ve
>
/
’
#
,
A l'intérieur de l'Eglise catholique
Et finalement notre dialogue s’offre
aux Fils de la Maison de Dieu, l'Eglise
une, sainte, catholique et apostolique,
dont l’église de Rome est “la mère et
la tête”. Comme nous voudrions le
goûter en plénitude de foi, de charité,
d’ocuvres, ce dialogue de famille!
Combien nous le voudrions intense et
familier! Combien sensible à toutes
les vérités, à toutes les vertus, à toutes
les réalités de notre patrimoine doc-
trinal et spirituell Combien sincère et
ému dans son authentique spiritualité!
Combien prompt à accueillir les voix
multiples du monde contemporain!
Combien capable de rendre les catho-
liques des hommes vraiment bons, des
hommes sages, des hommes libres, des
hommes pleins de sérénité et de force!
Ce désir de äonner aux rapports
intérieurs de J'Eglise la marque d’un
dialogue entre les membres d’une com-
munauté dont Ja charité est le principe
constitutif, ne supprime pas l'exercice
de la vertu d’obéissance là où l‘exer-
cice de la fonction propre de l'autorité
d’une part, de Ja soumission de l’autre,
est réclamé soit par l’ordre convena-
ble à toute société bien organisée,
soit surtout par la constitution hiérar-
chique de l'Eglise. L'autorité de l'Eglise
est instituée par le Christ, bien plus,
elle le représente, elle est le véhicule
autorisé de sa parole, elle est la traduc-
tion de sa charité pastorale; si bien
que l’obéissance part d’un motif de foi,
devient école d’humilité évangélique,
associe J’obéissant à Ja sagesse, à l’u-
nité, à l'édification, à la charité qui
soutiennent le corps ecclésiastique ct
confère à qui l’impose et à qui s’y con-
forme le mérite de limitation du
Christ “qui s’est fait obéissant jusqu'à
Oui, il va sans dire qu'il manque quelque
chose dans un foyer sans enfant! Malgré tout
l'amour que peuvent se témoigner l’homme et la
femme, leurs relations ne peuvent êtres complètes
s'ils n’ont jamais goûté le plaisir d’être parents ;
s’ils n’ont jamais véeu les journées inoubliables
de hauts faits en classe, de soirées-anniversaires,
de. vacances familiales ou des heures heureuses
passées au foyer.
S'il se trouve dans votre foyer et votre coeur
une place vide qui ne peut être remplie que par
l'amour d’un enfant, si vous ne pouvez avoir d’en-
fants vous-mêmes, et si malgré tout cela vous êtes
department of
public swelfare
GOVERNMENT OF ALBERTA
P.0. BOX 200,
EDMONTON, ALBERTA.
Page 8
Paul VI nous parle
L'Eglise veut dialoguer
li mort” Phil. 2,8
Autorité obéissance vécue
dans ]a communion
Par obGissance sous furme de dia-
Jogue nous entendons l'exercice de
l'autorité tout pénétré de la conscience
d'être service et ministère de vérité et
de charité; ct nous entendons l’obser-
vation des normes canoniques ct Ja
soumission respectueuse au gouverne-
ment du supérieur légitime, double
forme d’obéissance qui distingue les
fils libres et aimants à leurs prompti-
tude et à leur sérénité. L'esprit d’in-
dépendance, de critique, de rébellion,
s'accorde mal avec la charité qui ins-
pire la solidarité, la concorde et Ja
paix dans l'Eglise: il transforme facile-
ment le dialogue en contestation. en
dispute, en dissension; phénomène très
fâcheux, encore qu'il naisse, hélàs si
aisément et contre lequel la voix de
l'Apôtre Paul nous prémunit: “qu'il
n'y ait pas parmi vous de divisions”
C'est dire que nous désirons ardem-
ment que le dialogue inférieur au
sein de da communauté ceclésiale ga-
gne en ferveur, s'enrichisse de nou-
veaux sujets, de nouveaux interlocu-
teurs, si bien que croissent la vitalité
et Ja sanctification du Corps mystique
terrestre du Christ. Tout ce qui met
en circulation les enseignements dont
l'Eglise est dépositaire ct dispensatrire,
nous Je désirons Nous avons déjà
parler de Ja vie liturgique ct intérieure
ct de la prédication; nous pourrions
ajouter: l’école, Ja presse, l’apostolat
social, les missions, l'exercice de la
charité; autant de sujets que le Concile
nous fera considérer. Et que tous
ceux qui, sous ]a direction des autorités
compétentes, participent au dialogue
vitalisant de l'Eglise soient encoura-
gés et bénis par nous, des prêtres d’une
manière spéciale, les religieux, les très
chers laics qui militent pour le Christ
dans l’Action Catholique ct dans tant
d’autres formes d'association et d’action
Avec vous les Evêques
C’est pour nous source de joie cet
de réconfort d'observer qu’un tel di-
heureux, vous vous devez à vous-même de
Ecclesiam Suam (Vi)
aloguc à Pintéricur de l'Eglise et pour
l'extérieur le plus proche est déjà exis-
tant: l'Eglise est vivante aujourd'hui
plus que jamais! Mais à bien considé-
rer Jes choses, il semble que tout reste
encore à faire; le travail commence
aujourd'hui ct ne finit jamais. Telle
est la loi de notre pèlerinage sur la
terre ct dans Je temps. Tel est le devoir
ordinaire de notre ministère, Vénérés
Frères; et aujourd’hui tout nous invite
à le remplir de manière neuve, vigilen-
te, intense.
Quant à nous, tandis que nous vous
en avertissons, nous aimons mettre no-
tre confiance en votre collaboration
ct nous vous offrons la nôtre; cette
communion de buts et d'ocuvres, nous
l'avons demandée et nous l'avons ma-
nifestée à peine monté — avec le
nom de l'Apôtre des gentils et, Dieu
veuille, avec quelque chose de son es-
prit — sur la chaire de l’Apôtre Pierre;
et célébrant ainsi J’unité du Christ
entre nous, nous vous envoyons avec
cette première encyclique, dans le nom
du Seigneur, notre fraternelle et pa-
ternelle Bénédiction Apostolique, que
nous tendons volontiers à toute l'Egli-
se et à l'humanité entière.
Du Vatican, le 6 août 1964, en ja
fête de la Transfiguration de Notre-
Seigneur Jésus-Christ,
Paul VE Pape.
records d’accidents
Ottawa — Des records d'accidents
mortels de la circulation, de blessures
ct destructions seront probablement
établis en 1964, a-t-on rapporté à l’as-
sembléc annuelle du comité du Conseil
général de la sécurité routière au Ca-
nada.
Le président général, John Atkin-
son, gérant d’une compagnie d’assuran-
ces de Toronto, a dit qu’il était étonné
ct intéressé “dans la constatation que
nous n'avons pas encore trouvé un
moyen de réussir pleinement à pré-
venir les accidents.”
vous
renseigner au sujet de l’adoption.
Il existe de nombreux malentendus au sujet
de l’adoption, et il est triste de constater que ces
idées fausses peuvent parfois empêcher des pa-
rents de poursuivre leurs plans d'adoption. Afin
de réagir contre ces malentendus, le Ministère du
Bien-Etre Public a préparé la brochure “The
Chosen Child . .. and YOU”, dans laquelle l’on
répond à vingt des questions les plus souvent po-
sées. Demandez-en une copie aujourd’hui. Votre
demande sera gardée secrète et ne vous obligera
en rien.
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“RE, |
Page 4
em qq mg mm mu mm a ra mm tt rte
JOUSSARD
Parents et maîtres
MARIE-REINE
Ca et À
LA SURVIVANCE
EE
Mercredi le 30 septembre 1964
TT
SAINAT-ISIDORE
Ketraïite paroissiale
Du 20 au 26 septembre. nous
Miles Lisette et Carmen Forget nous NV avons
ns Pont : ; eu je bonheur d’avoir une retr:
La première réunion de cette a850- ont quittés pour leurs études. Lisette Lie. bee de { ne pa.
To ti Fa A « $ L' {* “4 à
ciation, tenue Je 16 septembre, SESt ya à l'école ménagère de St-Boniface, De ee Cr, Père
donné l'exécutif suivant: M. Camille ; Canne LU Stud £ sŒ Sr. Li prédics.
: ER À tandis que Carmen poursuit ses études teur à l’âme toute zelée «+ |
Gauthier, président; Mme David Bras- à l'école St-Charles, Manitoba, d t ardente à
sard, vice-présidente; Mme A. Leblanc
secrétaire; Mme W. Couturier, tré-
sorièrce,
Au comité des programmes: Mmes
T. Charrois, H. Carrier, G. Charrois,
J.-L. Dubé, W. Bormowsky.
Au service du goûter: Mmes H, Sau-
vageau et L. Comeau.
Nos meilleurs voeux de succès à
cet organisme qui est appelé à faire
tant de bien dans notre milieu.
Ca et là
A Edmonton, le 26 septembre, pour
assister au mariage de leurs fils Lé-
andre à Mile Halushia Groom, M. et
Mme E. L'Heureux, ainsi que jeurs
autres enfants.
En visite chez les familles T. Char-
rois et Alphonse Lamarche, Mme LE.
Champagne et sa fille Paulette de Le-
gal,
En fin de semaine sont venus M. et
Mme Ken Enders et leurs enfants chez
T. Charrois et W. Couturier.
Félicitations à Mme Paul Comeau
qui nous revient de l’hôpital avec une
petite fille.
SAINT-ALBERT
Nos condoléances à Mme L. Rous-
seau qui vient de perdre son père, M.
Henri Dupuis d'Edmonton.
Les membres de la J.E.C. sont pri-
és d'assister à leur première réunion
qui aura lieu au sous-sol de l'église à
8h. pm.
Les Dames du C.W.L. vous rappel-
lent que leur réunion de lundi, 5
octobre, sera précédée de Ja Sainte
Messe. Elles invitent spécialement les
dames qui restent sur la ferme tout
près de St-Aïlbert.
Après la grand'messe de dimanche
prochain, Ja chorale mixte aura sa
première pratique, Nous avons besoin
Nos voeux de bonne santé s'adressent
à Mme Rosario Gendron qui fut hos-
pitalisée à la Générale d’Edmonton,
pour intervention chirurgicale.
M. Camille Boucher s'est rendu au
Québec assister aux funéraïlles de sa
belle-soieur, Mme Charles Boucher,
décédée la semaine dernière.
Nos sincères condoléances à M. et
Mme Camille Boucher à l'occasion de
ce décès.
Nous remercions sincèrement le KR.
P. Laurent Lévesque, Rédemptoriste
qui est présentement parmi nous pour
nous prêcher une retraite qui commen-
ça le 27 sept. pour se terminer le 20
octobre.
M. Charles Harvey de Gérardville,
Québec, est présentement en visite chez
ses amis, M. et Mme Camille Boucher
de notre paroisse,
Baptêmes:
Dimanche de 27 sept. fut baptisée:
Maria-Blanche Reinelde Linda, ler
enfant de M. et Mme Raymond Ro-
drigue (Reinelde Brousseau) née le 14
sept., Parrain et marraine, M. et Mme
Lucien Brousseau de Malartic, Qué.
Grand-parents du bébé, Remplacés. au
baptème par M. et Mme Wilfrid Ro-
drigue.
Egalement le 27 sept. fut baptisé:
Richard Denis, 4e enfant de M. et Mme
Hubert Gaucher (Délia Servant) né le
16 sept. Parrain et marraine, M, et
Mme Richard Perreault (Eva Servant)
oncle et tante du bébé. Le Rév. Père
Huguerre, om.i., curé, officiait à ces
deux baptêmes.
Télicitations à ces heureux parents.
TANGENTE
Pour raisons majeures, notre bazar
est remis au 8 novembre.
Samedi le 26 septembre, le Père La-
fontaine célébrait le mariage de Ar-
melle, fille de Donald D'uchesne et de
Fe
St
Fa
su inculquer dans lime de es retrai.
tants la doctrine toujours Vivante +
féconde qu'est l'amour de Dieu 1!
nous donna des directives pratiques |
pour réaliser avec fruits notre marche
vers le Christ. La population toute
entière à suivi avec assuidité et fer.
veur les offices réguliers de la retrai.
te, malgré la forte tentation de te
vailler à la rentrée des moissons par
une température si invitante, Puisse ke
ciel faire descendre sur nous $es plus
abondantes bénédictions. Mercis sin.
cères et bon succès au Rév, Père Lé.
vesque qui prêche des retraites parois.
siales dans la région, à l’occasion de
la 3ième Session du concile swcuméni.
que.
Départ
Mme Lise Roberge el sus trois en-
fants sont allés rejoindre M. Georges
H. Roberge, à Chetwin, ou il travaille
depuis quelques mois déjà.
Et comment ne pas dire un petit mot
de Sr Marie-de-l’Incarnation, princi.
pale de l’école pour ce mois écoulé,
Cette Soeur à l'âme de joie! Il et
vrai de dire que la jeunesse n'est pas
une période de la vie, elle est un état
d'esprit, un effort de la volonté, cr
malgré son âge avancé Sr Marie.-de.
YIncarnation a su se faire aimer et
se mettre à la portée de ses élèves en
étant envers eux une compagne et
une éducatrice à Ja fois. Nous en gar-
derons un excellent souvenir!
mme
Re
Faisons commissions. Portons valises
caisses. Livrons paquets, messages,
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Edmonton
Mme N. Turgeon
chesne et de feu E. Verreauilt. Après
le banquet, une soirée familiale eut
lieu au sous-sol de l’église. Nous leur
souhaitons bonheur dans leur vie,
Le Père Eugène Nadeau, o.mi., de
Maniwaki, Qué. ainsi que sa soeur
religieuse de Whitelaw, ont visité no-
tre’ école, et ils étaient heureux de
rencontrer quelques connaissances; le
Père Lafontaine, Sr Jacques-de-la-Croix
et Mme René Lussier, autrefois de
Maniwaki. Sr Laframboise, de White-
law, les accompagnait.
À ja suite d’un accident survenu le
28. septembre, Jüles Boivin est hospi-
talisé à Edmonton, son petit frère
Denis à lhôpital de Spirit River. Leur
père alla à d'hôpital pour examens, rien
de sérieux pour lui. M. Doucet, qui
conduisait d'autre camion, est sorti
indemne.
CIMETIERES
CATHOLIQUES
de l’archidiocèse
d'Edmonton
’inhumation dans un cimetière ca-
tholique est un privilège et un hon-
neur pour ceux qui ont la Foi. Le
lieu d'enterrement de votre famille
devrait démontrer votre Foi.
Plus de familles aujourd’hui choisis-
sent leur lieu d’enterrement dans
des endroits qui rappellent leurs
dévotions de famille.
que, pour lui, ça rapporte plus que le blé et le bétail.
Depuis deux ans qu'il s’est lancé dans cette culture,
et il ne le regrette pas: les 27 acres semés en pois
il y a deux ans, ont rapporté un gain net de #70
l’acre. Mais pour lui comme’la plupart des fermiers
- Pourquoi les INCENDIES ont-ils
causé des dommages matériels s'’éle-
vant à près de $150,000,000.00? |
Pourquoi les INCENDIES ont-ils
causé la mort de plus de 500 Cana-
diens?
Pourquoi a-t-on enregistré plus de
80,000 INCENDIES au Canada?
Pourquoi la majorité ‘de ces IN-
CENDIES ont-ils lieu dans des mai-
sons privées?
Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? La
réponse à ces questions et la solution
au problème des INCENDIES au Ca-
nada sont à la fois simples et identi-
ques; elles résident dans un mot de
quaire lettres: VOUS!
La négligence humaine est la cause
de soixante quinze pour cent des in-
cendies. Ces incendies n'auraient ja-
mais dû avoir lieu, mais à cause de
la négligence de quelqu'un üs se sont
matérialisés. Ceux qui ont vécu ces
incendies, s'ils en sont sortis vivants,
ont appris leur leçon une fois pour
toutes. Mais qu’en est-il de VOUS?
Avez-vous l'intention de mettre à
profit l'expérience malheureuse des
autres et de réellement faire quelque
chose pour la PREVENTION DES IN-
CENDIES; ou encore préférerez-vous
réagir comme da majorité des Cana-
diens: attendre jusqu'à ce que vous
appreniez d’une façon néfaste?
Nous avons très souvent l'occasion
de lire des manchettes de journaux qui
Prévention des incendies
Pourquoi ?
retenu les services d’un gardien d'en-
fants compétent et POURQUOI ne
lui ont-ils pas donné des conseils en
cas d'incendie? ""
Les experts en prévention des in-
cendies ne cessent de répêter que
“les fils effilés sur des appareïls élec-
triques sont dangereux”, Mais qu'avez-
VOUS alors fait des fils effilés sur
VOTRE propre bouilloire électrique,
votre fer à repasser ou votre grille-pain
Si VOUS attendez simplement “jusqu’à
ce qu'il soit vraiment nécessaire de
les remplacer”, cette attente pourrait
s'avérer d'expérience la plus coûteuse
de votre vie,
Les experts répètent de nettoyer les
greniers et les sous-sols. Alors qu’en
est-il de votre grenier ou sous-s0l?
Tous ces débris qui trainent inutile-
ment depuis des années constituent
SAINTE-CROIX disent à peu près ceci: “Des enfants
Route de St-Albert meurent alors que leurs parents sont
EDMONTON incapables de pénétrer dans la mai- :
CATHOLIC CEMETERIES
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Tél. 482-3122
son en flamme”. POURQUOL, au nom
du ciel, les parents d’étaient-ils d’abord
absentés de la maison? et s'ils devaient
simplement aller jouer aux cartes chez
leur voisin, POURQUOI n'ont-ils pas
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Magazines et journaux français (de Québec et de France)
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Luc LaFrance
Edmonton
-
A child and his waiting
Adultes et adolescents
Américain 1962 - 102 min. Drame
monitrice dans une institution pour
enfants mentalement retardés. I1 y en a
un auquel Jean s'attache très vite: il
Jui semble délaissé par ses parents.
Malgré la défense du directeur Jean
fait venir la mère de l'enfant à l’école.
Cette visite provoque des incidents
nuisibles au garçonnet. Jean offre sa
démission pour racheter sa faute. Le
directeur lui explique quand même que
c'est une trop grande sensibilité de sa
part et qu'elle peut être très utile en-
core,
Le sujet de ce film est tout a fait
neuf et développé d’une façon con-
vaincante. Les éléments documentaires
s'intégrent à l'intrigue sentimentale. La
réalisation efficace démontre les pro-
blèmes qu'on peut rencontrer dans l’é-
ducation des retardés mentalement,
Appréciation morale: Ce film fait
« deux frères qui font leur marque dans le monde
des affaires à Edmonton: Louis, de Edmonton Cold
Storage Ltd, et Lucien, de Edmonton Brokers et
Dist. Ltd.
Pourquoi ?
une source idéale d’incendies, Pensez à
ces vieux livres et revues; quand cro-
yez-vous vraiment les lire? Pensez à
ce vieux fauteuil et à ces boites de
vieux linge d'enfant, et alors à ces
vieilles jalousies de fenêtre et aux abats
jours qui ont trainé dans le grenier au
cours des dix dernières années!
Cessez de vous jouer la comédie! Si
vous avez remisé un objet au sous-sol
ou au grenier et si vous ne vous en
êtes pas servi ou ne l'avez pas cher-
ché depuis plus d’un an, il y a cent
chances contre une que vous ne l'utili-
serez jamais. Alors rendez-vous service
et débarassez-vous de cet objetl Vous
éliminerez alors une cause probable
d'incendie et vous aurez plus d'espace
pour accumuler ce genre d'objet au
cours de l’année.
Mentionnons finajement la cigarette,
Ceréma et culture
Films à l'écran
ressortir la dignité de la personne hu-
maine. Pour adultes et adolescents.
+ # LA
300 Spartans
torique réalisé par Rudolph Maté a-
vec Richard Egan et Diane Baker.
En l'an 480 avant Jésus-Christ, la
Grèce cst menacée d’extermination par
Parmée des Perses commandée par le
roi Xerxes. Différents pays du pénin-
sule acceptent de se mettre sous la com-
mandement du roi de Sparte Léonidas.
Léonidas avec 300 de ses compatriotes
s'engagent dans une bataille au passa-
ge des Termopyle et lui et son armée
sont en peu de temps exterminés. C’est
dommage qu’un sujet de cette enver-
gure a reçu dans ce film un traite-
ment si pauvre. L'ensemble manque de
valeur dramatique, La seule valeur de
ce film c'est les paysages de la Grèce,
Appréciation morale: Quelques pas-
sages légers sont noyés dans un en-
semble sain et honnête. Pour adultes
et adolescents.
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‘Bungalow en stucco, comme neuf, dans
À un moment ou l’autre de sa vie, tout
fumeur a somnolé au moins une fois
alors qu’il fumaîit et il a habituellement
scuffert de légères brûlures. Ces fu-
meurs font partie du groupe des chan-
ceux! Nos cimetières débordent de
fumeurs qui ne se sont pas réveillés
assez rapidement et qui sont devenus
des statistiques accablantes dans les .
rapports annuels sur l'INCENDIE,
Personne ne pouvait aider ces gens;
cette responsabilité était la leur et u-
nigquement Ja leur, Ils avaient très pro-
bablement entendu tous les avertis-
sements, comme c’est VOTRE cas d’ail-
leurs. Îs ont préféré ignorer ces aver-
tissements, s'appuyant sur l'hypothèse
ridicule qu'une telle malchance ne
peut pas m'arriver.” Souvenez-vous
qu’une telle malchance peut arriver
à n'importe qui; à n'importe qui qui
tissements et qui considère la PRE-
VENTION DES INCENDIES comme
une préoccupation utile seulement pour
Jes autres! -
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| Mercredi le 30 septembre 1964
LEGAL
Club de couture 4H
La première réunion de l'année du
dub 4H eut lieu vendredi le 11 sep-
tembre au centre récréatif. Quatorze
jeunes filles étaient présentes avec leurs
mères,
Un aperçu de l'ouvrage de l’année
leur fut donné par les dames en charge.
Cette année, Mme Rolland Demers
sera la dirigeante comme dans les
années précédentes. Ses assistantes se-
ront; Mesdames Jérémie Labbé et A.
Krauskopf.
L'exécutif suivant fut élu: Mles
Simone Demers, présidente; Emilie
Préfontaine, vice-présidente; Marie
Cloutier, secrétaire; Maymie Keane,
trésorière; Rose Holzer, nouvelles;
Paulette Titiryn, représentante,
M. le curé Primeau était présent et
encouragea toutes les jeunes filles à
faire de leur mieux, Il les rassura que
tout ce qu’elles apprendront leur sera
utile pendant toute Jeur vie.
Donc, à toutes succès!
Visite de France
Les familles Mahé de Legal ont eut
le plaisir d’acceuillir chez elles leur
cousin, le Rév. Père Jean le Corquille
professeur à Lorient, Bretagne, France.
Il vint par avion et fit du ministère
pendant deux mois à Montréal et Qué-
bec, et puis se rendit à Legal visiter
ses cousins.
La famille Mahé, native de France,
s'établit ici en 1914. Depuis ce temps,
personne d’entre eux n’avait eu le bon-
heur de revoir de proches parents. Le
seul contact fut la correspondance,
Donc, pour tous c'était la réalisation
d'un rêvel
Des réunions de familles eurent lieu
chez Messieurs Patrick et Eugène Ma-
hé, étaient présent les Rév. Pères
Primeau et Houde de Legal, M. et
Mme Auguste Fournier, M. et Mme
Pierre Mahé, M. et Mme Jean Mahé
tous d'Edmonton.
Le Rév. Père de Corquille fut très
impressionné par les grandes étendues
de terre, la monotonie des plaines de
Youest, Ainsi que du Château Stur-
geon et notre centre récréatif,
Il montra des vues en couleurs de
la Bretagne, tous furent surpris de
constater que les anciens édifices,
châteaux qui existaient en 1914 lors du
départ de la famille Mahé pour le
Canada étaient encore intactes,
Et puis après quatre jours de visite,
on se dit au revoir mais avec l'espoir
de se revoir dans un avenir prochain.
M. et Mme Lucien Bergevin ont eu
la douleur de perdre leur bébé nouveau
né “Monique”. Nous leurs offrons nos
plus sincères sympathies.
pour l'Expo ’67
A date, 40 pays ont accepté de par-
ticiper à d'Exposition Universelle qui
se tiendra à Montréa] an 1967. On
espère qu'environ 60 gouvernements y
seront représentés. On se souvient que
la dernière Expo universelle, qui se
tint à Bruxelles en 1958, avait 37 par-
ticipants.
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Méngère, chambre privée et pension
comprise. Foyer sympathique. Tél. le
soir, à mes frais, 699-5261, ou écrivez
à Mme J. Ritchie, Box 244, Sherwood
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français
Samedi 3 octobre:
9.80 am. CF-RCK — L'Ile “
loups-garous”, Un vieil
4
ei-
FALHER
; Conseil municipal
ë Le 23 septembre furent proclamés
iles noms des officiers de l’administra-
tion du village de Falher. Ce sont:
# Michel Martel, maire: conseillers: Cé-
‘ ärard Boudreault, Albert Robertson,
Jean-Paul Lemire, Eugène Chalifoux,
mite cst affolé par des £ Ë i.M. L. Choquette, Henri Thériault; se-
tômes. :
Vingt ans express — Ur;
émission d'intérêt pour. lé
jeunes. | :
4 octobre.
Fouli, roulant — DE”
mouski, au Québec, An
teurs: Roger Baulu ‘et
glaé. Invité: Jacques . D
rosiers. <
Langue vivante =,:6 t
sur Je thème Langage
psychologie que Jean-Md-
rie Laurence entretien Î
les téléspectateurs soucieux:
de bon langage, au cours &:
la série Langue vivante. | ï
L’intention de l'animateur:
de cette série consacrée au :
français est de libérer les’
téléspectateurs de leurs !
complexes linguistiques, plu-
tôt que de régler leurs pe-”
tites difficultés de vocabu-‘
Jaire. ee
Avis est donc donné aux
sonnes pour qui le bon lak-
10.00 am.
Dimanche
9.30 am.
10.30 a.m.
gage est signe de distincti-
on et de personnalité équi-
librée: rendez-vous à Ra-
dio Canada tous les diman-
ches pour entendre parler
de langue française, Langue
vivante.
10.45 am. Sans cérémonie — Une é-
mission de variétés de
Winnipeg avec Georges La-
flèche ct Jacques Ouvrard.
Invité: Stu Phillips.
VIN
Mme Aimé Fortier et M, et Mme
À. Fortier et Laurier ont fait un voya-
ge à Plamondon, où ils ont visité Sr
Zénaide Maria, f.d.j.
M. et Mme Alphonse Bilodeau, M.
et Mme Philip Bilodeau de Vancouver
ont fait un voyage a St-Paul où ils
ont visité M. et Mme Alphonse Ga-
gné.
M. et Mme Hector Huot sont les
propriétaires d’un “Ford” neuf,
Mme Yvette Fagnan est patiente à
l'hôpital de l’Université d'Edmonton.
M. John Ringuette est patiente à d’hô-
pital de Westlock.
Nous leurs souhaitons prompt ré-
tablissement,
SOUMISSION
MINISTERE
DES TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
DES SOUMISSIONS CACHETEES,
adressées au Secrétaire, Ministère des
Travaux publics du Canada, pièce b
322, édifice Sir Charles Tupper, pro-
menade Riverside, Ottawa 8, et por-
tant la mention “SOUMISSION POUR
TERMINUS POSTAL D’'EDMONTON
INSTALLATION DE MANUTEN-
TION DE COURRIER, EDMONTON,
ALBERTA”, seront reçues jusqu'à 3
heures de l'après-midi (H.NE.), le
MARDI, 10 NOVEMBRE, 1964.
On peut se procurer les documents
de soumission sur dépôt de $200.00
sous forme d'un chèque bancaire VI-
SE établi au nom du RECEVEUR
GENERAL DU CANADA, par l'entr-
mise de:
Directeur régional, 10225 - 100e
avenue, Edmonton, (Alb.); l’architec-
te régional, 1110 ouest, rue Georgi-
a Vancouver 5; l'architecte régional,
201 édifice Fédéral, 269, rue Main,
Winnipeg 1; l'architecte régional,
941, rue Jarvis, Toronto 2; bureau
régional, pièce 414, édifice Public,
Calgary: et on peut les consulter à
pièce C-705, édifice Sir Charles
Tupper, promenade Riverside, Ot-
tawa, ainsi qu'aux bureaux des
“Builders Exchanges” à Vancouver,
Édmonton, Calgary, Winnipeg et
Toronto, et au “Industrial Construc-
tion Centre Ltd. 1027 West Broad-
way, Vancouver, BC”.
Le dépôt sera remis _dès que les
documents seront renvoyés en Don €-
tat dans le mois qui suivra le jour du
décachetage des soumissions.
On ne tiendra compte que des sou-
missions qui seront présentées sur les
formules fournies par le Ministère et
qui seront accompagnées du dépôt spé-
cifié dans les documents de soumission.
On n’accentera pas nécessairement
ni la plus basse ni aucune des soumis-
Pen Robert Fortier,
Secrétaire.
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.-crétaire, Noel Maure.
Félicitations et meilleurs voeux à
nos chefs civils.
Chevaliers de Colomb
Notre ‘Conseil Grouard 3025’ compte
126 membres actifs, M. Gérard Mai-
sonneuve est grand chevalier, M. Geor-
; ges Dufour est secrétaire-trésorier. Les
membres viennent des villages suivant:
HFalher 73, Donnelly 16, Girouxville 13,
“McLennan 8, Guy 7, Eaglesham 6,
‘et d’ailleurs 8.
A.E.B.A,
$ ; Les officiers pour l'année au Cercle
SLanglois sont: Jacques Moquin, de
re uy, président; Sr Marie-Eva Margue-
c.s.c., de Jean-Côté, vice-prési-
énte; Sr Suzanne, c.s.c., de Jean-Côté
Mme Yvonne Lauzé, de
er, trésorière,
Re .Ecole Routhier
L'Ecole Routhier compte 405 élèves,
uzon comme
ire RE
président, aidé de MM -
T,
À Ë La ù ‘..
‘À la direction de l'école: R.P. Guy ‘
Goyette, o.mi. principal; vices-princi-
palés, Mme Yvonne Lauzé et Sr Char-
les de Blois, c.s.c.
les professeurs
I-Mmes B, Dumas et B. Aubin, avec
45 élèves; II-Mme J. Lévesque, 33 é-
a Commission scolaire a M. Raoul,
FR
lèves; 11I-Mme J. Gervais, 30 élèves”
IV-Sr Thérèse, c.s.c., 46 élèves; V..et”
VI-Mlle A. Blanchette, Mme J. Rochô®
Sr M. Rolland, 74 élèves; VII et VIH :
Mlle Marthe Dallaire, Mme Lionél :
Chalifoux, Père Raphael Lessard, %: :
élèves; IX-Mme Yvonne Lauzé, : 34 h
élèves: X-KXII-Mme Pierre Dentinger, :
Srs Claude de Vienne et Charles‘
Blois, les Pères Antoine Bugeaud, Guy
Goyette ct Alphonse Turenne, 6
Îves.
Culture physique: M. Donald ra
enseignement catéchétique: Père R&é :
Bélanger; économie domestique: :
Claude de Vienne,
Baptisé dimanche le 20 septembré,
Marc Aurèle Joseph Royer. Parrain gt
marraine M et Mme Aurèle Desjar-
dins.
Le 27 septembre, Marilyn, Elaiie :
D'ika, Parrain et marraine,
Joffre Magnan.
Mme G. St-Pierre est de retour:
la maison après avoir passé quelë
temps à l'hôpital. Nous lui souhait
prompt rétablissement.
5
Dre
Nous offrons. nos sincères symyÿä
thies à M. Gérard St-Pierre. qui a
du.son,père.à St-Paul. :.
[premier septembre, 141-"élèves :
de‘langue française ont fait leur entrée
4" l’écolé StThomäs pour une ame
année scolaire. Comme institutrices,
nous avons, au grade 1, Sr Marie Chris-:
tine avec 29 élèves; grade 2, Sr Ger--
maine avec 28 élèves; grade 3, Sr:
Henriette avec 25 élèves; grade 4 Sr
Monique avec 24 élèves; grade 5 Sr
Rosanne avec 35 élèves.
aa me am
M. et L :
:C. B. C'est un honneur pour la parois-
Li assistant
fÂrts à l'Université de VAlberta, C'est
Page 5
ere , +
‘Les quelques 24 élèves au Jardin
de l'Enfance, sous la direction de Sr
M. Arthur, se préparent pour s'ajouter
fau groupe l'an prochain. Que Notre
Dame des Ecoles surveille nos élèves
‘et'aide les institutrices à en faire une
hnnée de succès,
.> M. l'abbé Ilébert est revenu parmi
nous après une absence de deux se-
mMaines, Les paroissiens tiennent à re-
“mercier l'abbé Lynch qui était rem-
‘plaçant durant l'absence de notre curé.
© ‘Grand nombre de paroissiens se ren-
“dirent à l’école du Sacré-Cocur diman-
-che le 20 septembre pour féliciter
St-T d'Aquin
t-Thomas d'Aquin
à tiens copains tout en prenant du thé
É Fut servi. Toute la paroisse St-Tho-
Mgr Ketchen à l'occasion de son
quarantième anniversaire de prêtrise
au jour actuel et causer avec des an-
mas se joint aux souhaits de bonne
santé et encore de nombreuses années
de prêtrise à Monscigneur.
]
ï. M. Roger Motut a de la grande
visite: son père et sa mère de Mission,
se St-Thomas d'offrir nos plus sincères
félicitations à M. Roger Motut nommé
la Faculté des
doyen de
sans doute dû à son grand dévouement
et à sa compétence qu’on lui à conféré
ce poste de confiance.
FERD NADON
BIJOUTIER
REPARATION DE MONTRES
ET BIJOUX
en face de la “Bay”
10115 - 102ème rue, Edmonton
Alliance Française d'Edmonton
Ciné-club
De nombreux membres nous ont témoigné leur satis-
faction et aussi leur désir de voir le Ciné-Club continuer ses
activités. Pour la deuxième année nous renouvelons lexpé-
ricnce et remercions eeux qui ont déjà fait parvenir au
secrétariat leur bulletin d'abonnement pour la saison 1964-
1965 qui débutera le dimanche 25 octobre.
Nous prions instamment les retardataires de nous ex-
pédicr sans tarder la formule d'abonnement accompagnée
du montant requis (chèque où mandat postal) à l'adresse
suivante :
ALLIANCE FRANCAISE - CINE CLUB
10530 - 125ème rue, Edmonton.
Date limite des inscriptions : 15 octobre 1964.
À titre d'information ct sous réserve d’empêchement
de dernière minute, nous vous donnons un aperçu de quel-
ques films prévus pour la présente saison :
MORT OU EST TA VICTOIRE, (d'après l'oeuvre du
grand écrivain Daniel Rops de l’Académie Fran-
çaise, réalisation de Francois Truffaut.
BEBERT ET L'OMNIBUS, réalisation d'Yves Robert
LE PRESIDENT, mettant en vedette le célèbre Jean
Gabin, réalisation de Gilles Grangier.
LA Feu DOUCE, dernière réalisation de Truffaut
(1964
UN SINGE EN HIVER avec Jean Gabin et J.P.Bel-
mundo, réalisation de Henri Verneuil.
LA VIE À L'ENVERS réalisé par Alain Jessua (1964)
présenté cette année au Festival de Venise.
ZAZIE DANS LE METRO de Louis Malle.
Les personnes intéressées à joindre le Ciné-Club peu-
vent s'adresser :
au secrétariat de l'Alliance Française
à La Survivance, 10010-109ème rue.
POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS,
veuillez té-
léphonez le jour ou le soir à 488-3296, ;
Le coupé sport Impala
Une valeur General Motors
Elle est plus longue, plus basse, plus large! Prenez-y place et vous vous
demanderez pourquoi des voitures bien plus chères ne sont pas aussi confor-
tables qu’elle, Plus d’esface à l’avant à hauteur d’épaules et pour les jambes.
Le conpé super-sport Malibu
La Chevy Il 65
I se pourrait bien que ce soit la voiture économique qui paraïsse
la plus chère. Et pourtant, économique, elle l’est vraiment! Tout
provient du fait que cette Chevy IT 65 cache sous un habillage
“haute couture” une mécanique parfaitement au point.
Le coupé sport Corsa
Nouvelles du tout au tout pour 65... les Chevrolet. Chevelle, |
Chevy I, Corvair et Corvette chez le concessionnaire PcHevroLET 4
TREMBLAY’S GARAGE LTD,
roulement rc
Que pensez-vous de cette voiture sportive habillée dans le style
européen? C’est le plus beau modèle Corvair 65 —— le coupé sport
Corsa. D’un seul coup d’oeil —— comme d’un seul coup d'oeil sur
les modèles Monza et 500 —- vous réaliserez que la Cervoir se
renouvelle encore une fois entièrement,
Réellement, tout est nouveau, tout est amélioré. La nouvelle suspension entiè-
rement à ressorts à boudin, combinée à l'élargissement de la voie, assure un
1
_ a Chevelle 65
t
Nouvelles lignes, nouvelle douceur de marche . . Gt de la
puissance en abondance avec un Six ou un V8. Voilà les traits
qui ont fait de la Chevelle la voiture de dimensions nouvelles
la plus demandée au Canada . .. sans oublier, dans le modèle
1965, quelques innovations qui renforceront cette position.
CX-165DF
MORINVILLE, ALTA.
Page 6
A
l’'Antenne |
de
FEMINA
L'émission Fémina, animée et réali-
sée par Louise Simard, reprend l’affi-
che à compter du lundi 5 octobre à 1
hre pm.
Comme l'an dernier, cette série sera
axée sur l'économie familiale. Com-
ment équilibrer son budget? Comment
être à la mode sans dépenser une for-
tune? Comment économiser sur Îa
nourriture sans que ce soit au détri-
ment de la santé? Voilà autant de
questions auxquelles Fémina répond
chaque semaine, puisant très souvent
ses conseils et suggestions dans l'ex-
périence personnelle des auditrices qui
écrivent toujours en grand nombre à
ladresse de Fémina.
Cette année, Fémina présentera: Je
Jundi, la mode, avec Marie-Paule; le
mardi, un rapport aux consommatrices;
le mercredi, la diététique, avec An-
Boursière des C. de C.
Mlle Eucille Châtain, fille de M. et
Mme Paul Châtain, d'Edmonton, a
reçu la bourse du Conseil d'Etat des
Chevaliers de Colomb pour sa derni-
ère année d’études en oeuvres sociales.
C'est une bourse de $1.500.
En 1963, Lucille recevait son B.A.
à l’Université d'Ottawa; en 1964, elle
re/evait son baccalauréat en oeuvres
sôciales à l’Université du Manitoba;
présentement, elle prépare sa maîtrise
à FUniversité de Montréal. Son tra-
vail terminé, au printemps 1965, elle
viendra au service des Charités Catho-
liques à Edmonton.
Car cette bourse annuelle des Che-
valiers de Colomb n’est attribuée qu’à
une personne qui promet de travailler
pour les organisations catholiques de
la province, après sa graduation,
Nos félicitations à Lucille.
Cia
drée Beaulieu, où une chronique d’art
culinaire; le jeudi, l'actualité politique
expliquée par Gilles Lalande, profes-
seur de relations internationales à V’U-
niversité de Montréal; le vendredi, on
traitera à l'émission de mille et un
sujets qui seront chaque fois une sorte
de surprise pour les auditrices,
Fémina, dès de 5 octobre à - heure
pm.
* L 3 +
Psychologie de la vie quotidienne
Les fidèles auditeurs de Psychologie
de la vie quotidienne seront heureux
d'apprendre le retour, au réseau fran-
çais de Radio-Canada, du professeur
Théo Chentrier et de ses leçons sur
‘Jart de vivre avec soi-même et avec
les autres”, le lundi 5 octobre a 1h.
15 pm. sur les ondes de CHFA.
La chimie, la physique, les mathé-
matiques, tout peut s’apprendre, pour
qui veut s’en donner da peine. Mais
apprendre à vivre avec son moi et avec
ceux qui nous entourent est autre cho-
se. Il n'existe aucune école pour ce
genre d'apprentissage. On est en quel-
que sorte à la fois l'élève et le maître,
Et si Ja leçon ne profite pas toujours,
c’est souvent parce que l'élève triche
ct présente au maître une image tru-
quée. En effet, rien de plus difficile
que de se connaître soi-même! Ses qua-
lités, on les accepte d'emblée, Mais ses
défauts, qui n’est pas porté à les mi-
nimiser ou à refuser simplement de les
voir?
C'est précisément ce à quoi M.
Chentrier s'applique, voilà plus de huit
ans, lorsqu'il prodigue ses conseils à
ses correspondants. Il les amène tou-
jours en premier lieu à réfléchir sur
eux-mêmes, puis à trouver en eux la
source de deurs problèmes et, enfin,
à examiner eux-mêmes les solutions à
apporter. Combien de fois les auditeurs
n’entendent-ils pas le professeur s’ex-
clamer de sa grosse et sympathique
voix bourrue: “Mais, Madame, c’est
vous et vous seule qui devez. . ”
Les problèmes d'ordre psychologi-
que ne manquent pas pour alimenter
le courrier de M. Chentrier, Surtout
si d'on considère que s'il est difficile
de vivre avec soi-même, qu'on aime
bien pourtant, il est d’autant plus com-
pliqué de s’accorder avec son prochain,
d’où les conflits.
Rappelons que Lizette Gervais sera
de nouveau, cette année, aux côtés de
M. Chentrier, à chaque émission. Rap-
pelons aussi que toutes les lettres doi-
vent être adressées à Psychojogie de
la vie quotidienne, C. P. 6000, Mont-
réal.
Psychologie de la vie quotidienne,
dès le 5 octobre, à la radio.
se ele ele na ce nd ed de ef ef nf ed a nf nf en af nf nf 0% nf nf af 29 cfa nf
". Nos Programmes
10.30— (Selon le jour)
11.00—Sous l’abat-jour
11.55-—Radio-ouest
12.05—Pensée du soir
Fin des émissions
Lundi au Vendredi
6.50—ouverture
6.55—-Nouvelles
T.00—Chez Miville
7.28—Manchettes
7.30—Chez Miville
8.00— Nouvelles
8.05—Sports
8.10—Prière du matin
Samedi:
6.50—Ouverture
6.55— Nouvelles
7.00—Musique en tête
680
k.c.
12.00-—Musique en dinant
12.15—Nouvelles
12.25-——Sports
12.30-—Vie croissante
12.45—Musique en dinant
1.00--Prog. italien
2.00—Prog. hollandais
3.00—Prog. polonais
3.00—Prog. allemand |
4.30—Sérénade
8.18—Radio-réveil
8.28—Manchettes
8.30-—Radio-réveil
9.00-—Nouvelles
9.05-——Avec Simone
8.10—Intermède
9.15—Vie de Femmes
9.30—Joyeux Trouba-
dours
10.00—-Nouvelles
10.02—Vos Souhaits
10.30-—Partage du jour
11.00—Radio-journal
11.00-Jeunesse dorée
11.25—Les Visages de
l'amour
1140—Eclairez-moi s.v.p.
12.00—Angélus
12.02—Musique en dinant
12.15—Nouvelles
12.25—Sports
12.30—Musique en dinant
12.45—Journal agricole
1.00— Nouvelles
1.02-—Fémina
1.15—Psychologie de la
vie quotidienne
1.28-—Manchettes
1.30—Plein soleil
2.00-—Nouvelles
2.02—Sieste musicale
2.55-—Sports
3.00—-Nouvelles
3.05—Divertissements
4.00-——Radio-journal
4.15—Marie-Tellier
4.30-—Boîtes aux
surprises
4.45-—Témoigmages
5.00—Nouvelles
5.02-—Kiosques à
. Chansons
5.30—Manchettes
6.00—Nouvelles
6.05-—Sports
6.10—Au jour le jour
6.15—Les plus belles
voix
6.45-—Chapelet
7.00—30 minute d’infor.
7.30—(selon le Jour)
10.00—Prog. ukrainien
8.00—Nouvelles
8.05-—Sports
8.10—TFrière du matin
8.18-—-Musique en tête
8.28—Manchettes
9.00-—Tante Lucille
9.30—Par un beau
samedi
10.00-—Nouvelles
10.05—Par un beau
samedi
11.00—Radio-journal
11.10—Par un beau ...
11.15—-Vers demain
11.30—Par un beau . ..
12.00—Angélus
12.02—Musique en dinant
12.15—Nouvelles
12.25—-Sports
12.380—La Rivière-la-Paix
5.30-—-Opéra du dimanche
8.00-—30° d'infor.
8.30--Cabaret du soir
10.00—Prog. ukrainien
10.30--Musique de danse
11.00—Sous l’abat-jour
12.00—Nouvelles et sports
sports
12.05—Recueillement
Fin des émissions
Hymne national,
Lundi:
7.30—Sur toutes les
scènes du monde
9.00—Est-ce ainsi que
les hommes vivent
9.30—Arts et Lettres
10.30—Musique de danse
1.30—Visite chez les MER
Chanconniters 7.30—Regards sur le
2.00—Rendez-vous des Canada
Jeunes 8.00—Concaïts sym-
8.00—-Radio-journal phoniques
9.00—Est-ce ainsi . ..
Jeunes 9.30—D'amour et de
4.00—Prog. italien chansons
4.30—Musique pour tous|10-30—Petit ensemble .
3.15—Rendez-vous des
les goûts vocal
6.00—Sports et météo |Mercredi:
6.05—La langue bien 7.30—Concert du
pendue mercredi
6.35—A votre santé
6.45—Le chapelet
7.00—Informations
7.30—Fête au Village
8.00—-Samedi soir avec
Paul
10.00—Prog. ukrainien
10.30-—Samedi soir avec
9.00—Est-ce ainsi . ..
9.30—Toute la gamme
10.30— Témoignages
Jeudi:
7.30— Petites sym-
phonies
8.15—Le trio vocal
Paul 8.30—Place publique
12.00-—Nouvelles 9.00—Est-ce ainsi . ..
Dinanche: 9.30—Récital d'orgue
[10.30—Temps des refrains
Vendredi:
7.30—Petit concert
8.00-—Chorales du Ca-
nada-Français
8.30—Toute la gamme
9.00—Est-ce ainsi . ..
9.30-—Prog. “hollandais
8.55-—Bonjour
9.00—-Nouvelles
9.02—Prog. Cris
9.30—Ballade musicale
10.00—Météo
10.02—Ballade musicale
10.30-—Terre Nouvelle
11.00--Messe dominicale
Jo af cf cl ce en fn aa be cf cf cfa fc cs ef of en af a fo ae fa ef abat
Etoile du Nord
Saint-Albert
DEMOISELLE
2-4 OCTOBRE
Mlle Claudette Couture
Mlle Lise Leduc
8736-97 ave, tél. 466-8534
Mlle Céline Robert :
10809 -85 ave, tél 439-6178
HOMMES
13-15 NOVEMBRE
M. Noel Constantin .
12429 - 105 ave, tél. 488-3295 : :
M. Marcel Fagnant à
12830 - 132 rue, tél. 454-2295
M. Adrien Lachambre
9814 - 110 rue, tél. 488-2136
M. Fernand Forest
12243 - 104 rue, tél. 477-5955
M. Lorenzo Provost È
Picardville, tél. 342-2376
M. Jos. Kéroack :
12971-118 ruc, tél. 455-6583:
M. Marcel Doucet
9519 - 75 ave, tél. 433-1370
À la radio, c'est la rentrée. Depuis
les toutes premières années de son
existence, la radio profite des chan-
gements de saisons pour remanier
son horaire. L'automne, c’est vrai-
ment le grand départ. Au réseau
français de Radio-Canada, on comp-
te pour cette prochaine saison au
moins onze nouvelles séries qui,
ajoutées aux séries anciennes, dont
Chez Miville, constituent une ren:
trée du tonnerre.
Confiez
vos travaux
d'imprimerie à
"La Survivance‘
Le chapelet
_ à CHFA
P. N. Durant la saison du gouret,
nous regrettons de ne pouvoir dif-
fuser le chapelet le samedi soir.
OCTOBRE
+ Paroisse St-Joachim, Edmonton
. Famille Henri Normandeau,
Edmonton.
3. Les Veiïllards du Foyer Bonny-
dodge, Bonnyville.
5. Famille Louis Hivon, Maillard-
ville.
6. Famille I. Préfontaine, Edm.
7. Famille Ralph Mann, McLen-
nan. :
8. Les Paroissiens de Guy.
9. Les Employés de l'Hôpital
Miséricorde, Edmonton.
12. Le Conseil LaVerendrye des
Chevaliers de Colomb, Edm.
13. Famille Zéphir Normandeau,
Edmonton.
14. Les Paroissiens de la Cathédrale
de St-Paul.
15. Famille Eugène Trottier, Edm.
16. Les Employés de l'Hôpital Gé-
néral;, Edmonton.
18. Famille Achille Labbé Falher.
20. La Paroisse de St-Albert.
21. Famille Paul Goutier, Vermillion
22. Les Dames de Ste-Anne, Bon-
nyville.
23. Famille Arthur Robert, Edm.
26. Famille Joseph Lemire Sr,
Falher.
27. Les Paroissiens de la Cathé-
drale de St-Paul.
28. Famille de Mme Yvonne Lauzé
de Falher.
29. Les Paroissiens de Donnelly
80. Les Veillards du Foyer You-
ville, St-Albert,
D
Comité du Chapelet,
Poste CHFA,
10012 -109e rue,
Edmonton, Alberta,
Mon cher Monsieur,
#9, 10940-137 rue, tél. 454-2128 FE
D REELISEZ LE
Nôus avons besoin d’un
“homme
d'expérience
capable
dévoué
énergique
pour nous représenter aux
“Ecoles séparées
di @
| Dr René BOILEAU
aux élections du 14 octobre
BOILEAU, G. Rene |
Publiée pa le Comité du Dr René Boïleau
. En avril dernier, les Chevaliers de Colomb de St-AÏ joe
‘organisaient une exposition sur la VOCATION au sous-sol de’leur
église paroissiale. Cinquante communautés masculines et féminines
y dressèrent un kiosque. Une semaine durant, les portes furent ou-
vertes, permettant à une foule de personnes du district d'Edmonton
de se rendre compte du travail de tant de communautés, auprès de
nous et au loin, car la plupart de ces communautés ont des territoi-
res missionnaires.
Conjointement avec cette exposition, un concours fut organisé
chez les étudiants et les étudiantes. Les six textes qui furent primés
reeurent leur récompense dimanche dernier.
Voici la composition de Mlle Bertha Heemskerk qui fut
première.
“Oui, ma fille, il le faut. Tu as lo-
bligation de connaître différentes vo-
cations.”
“Maïs, je ne veux pas être une soeur!
“C'est à toi de décider cela au temps
voulu; mais pour que tu puisses faire
un vrai choix et enseigner tes enfants
si tu te maries, tu devrais visiter l’ex-
position de Saint-Aïlbert.”
Quelle vérité se trouve dans ce di-
alogue? La vocation la moins comprise
et la plus enveloppée de mystère, c'est
la vie religieuse. Mais pourquoi? N’est-
ce pas que les religieux et religieuses
sont humains comme nous? Ii n’y a
qu'une différence: ils ont entendu J’ap-
pel divin et lui ont répondu en se don-
nant entièrement au service du Maître.
Comment savent-ils que Dieu les
veut dans son champs? L'intelligence
normale, une bonne santé, un peu de
piété sont des indications assez sûres.
Mais beaucoup de jeunes sont ignorant
de toutes connaissances de la vie reli-
gieuse. Ils ont peur parce qu’ils ne la
connaissent pas; ils ont peur que, s'ils
en savent quelque chose, il leur fau-
dra entrer dans cette vie. Ils ont peur
de l'inconnu. L’exposition à Saint-
Albert nous à ouvert Jes yeux. Pre-
nons le kiosque des Soeurs de l’Assomp-
tion de la Sainte Vierge. Il y avait là
deux portraits d’une jeune religieuse
très, très belle. La jeune fille songe
en passant: “Je ne savais pas qu'il y
eut des soeurs si jolies.” Eh bien, oui!
Des filles de talents divers entrent
chez les Soeurs, pas seulement celles
qui ne peuvent trouver de mari com-
me nous lapprend le dicton populaire.
Ce n’est pas pour leur beauté de visa-
ge qu’elles atteindront le ciel, mais
bien par leur beauté d’âme. .
“Beauté d'âme! Mais je ne suis pas
très pieuse. Je n'aime pas tellement
prier, moi. Ce que j'aime, c’est de sor-
tir avec mon ami, de danser, de faire
tourner des disques.”
Voilà une jeune fille très normale,
et ce sont les filles ordinaires qui font
les meilleures religieuses. Elles renon-
çent à leur propre volonté pour faire
celle du Christ. Elles veulent aimer
Dieu de toute leur personne. Cela ne
veut pas dire qu'elles sont saintes;
elles essaient de l'être, surtout de le
devenir. Elles ont chacune leurs fautes
comme. tous les humains que nous
sommes. Seulement, elles ont un grand
idéal et s’exercent à vivre dans la
présence de Dieu. Pourquoi? La joie
spirituelle, celle de: se donner aux
autres, les possède, et élles la rayon-
nent partout où elles vont.
Pourquoi y en a-t-il si peu qui sont
assez généreuses pour se donner? Le
sacrifice est une qualité quasi bannie
de notre société d’aujourd’hui, alors
que l’égoisme règne. Si, depuis sa nais-
sance, Ja jeune fille apprenaîit qu’elle
doit s’oublier pour les autres, elles au-
rait peu de crainte à livrer sa volonté
à Dieu, qui récompense cent fois cha-
que petit sacrifice. L'exposition a mon-
tré les champs divers des différentes
communautés. Il y a toutes sortes de
travaux en toutes sortes de couvents.
Si une fille veut se donner, elle n’a
qu'à s'informer chez les Soeurs dont
la communauté l’attire. Faut-il qu’elle
y aille si elle sent un petit attrait?
Non jamais, Elle est libre.
L'exposition a eu pour nous mille
valeurs intangibles, entre autres celles
d’avoir inspiré beaucoup de jeunes.
Cette inspiration ne veut pas dire que
tous Jes jeunes choisiront cette vie,
Non; mais ils y penseront, ils s’en
informeront, soit pour prendre cette
voie, soit pour connaître cette vie afin
de l'expliquer à deurs enfants plus
tard. Oui, l'exposition a eu pour tous
une grande valeur. Elle nous a montré
la vie des soeurs et des prêtres. Elle
nous a fait penser. Ce qui est plus im-
portant, elle a mis les jeunes dans la
disposition de répondre à l'appel di-
vin, celui de venir travailler dans la
moisson du Seigneur.
Bertha Heemskerk
Académie Assomption.
Avis
aux jeunes Français
En exécution de l’article 10 de la loi du 31 mars 1928
sur le recrutement de l’armée, le Consulat prie les jeunes
gens de nationalité française nés en 1947 aïnsi que les omis
des classes antérieures, de bien vouloir se présenter au
Consulat - 10038 - 110th Street - en vue de remplir une
notice individuelle.
En cas d’empêchement, cette notice peut-être complétée
par le représentant légal de l’intéressé.
Les jeunes gens demeurant dans une localité trop é-
loignée d'Edmonton peuvent procéder à leur inscription
par corresp ondance.
Il est précisé que les conscrits en résidence régulière
au Canada avant le début des opérations de recensement
en France sont exemptés de service militaire actif en temps
de paix.
Veuillez trouver ci-inelus mon offrande
de Rss pour aider au maintien de la récitation
quotidienne du Chapelet à la Radio.
Nom res Sssessesass D ENT LT RS PR SE SERRE
Adresse lettres
CCLLOPEL EEE ELEC E LE CEL ELEC CPE CEE CE CIEL EL ET ET EEE
CETTE CELELEEE LEE EEE EEE EEE LEE ECC EPP CEE PP ET PTE PC OOO CEE COPEPPE PET CEE CET EE LEE CT
? PP SR RP PE PP PP PP PP PP PPS
| la feuille d'érable
M. Harold Town, un peintre toron-
tois fort controversé, a décrit le projet
de drapeau canadien à feuille d'érable
comme étant “une véritable ordure,”
mais il est encore “mieux que l’épou-
vantable agglomération qu'ils ont ac-
tuellement.”
Au cours d’une entrevue, à Mont-
réal, M. Town a déclaré que le Canada
a besoin d'un drapeau national blanc.
Ce serait “un symbole de reddition
constante,” a-t-il ajouté. I] y aurait
une ouverture au centre dans laquelle
serait inséré le drapeau de n'importe
quelle nation qui pourrait être en dette
avec le Canada à n'importe quel mo-.
ment,
MMACU
Mer
HORAIRE DE MESSES
Au service des Canadiens français
à Edmonton
LEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue —
x — 9h00 — 10h30 — 12h.00 et 5h.00 pm.
ÉGAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue —
SAT 9h30 —— 11h. — 12h.30
SAINT-THOMAS : 8520 - 91e rue —
: Dimanche: 8h. — 9h.30 — 11h.
eredi le 30 septembre 1964
‘ (du 5 au 9 octobre)
Lundi: Soeur Anne-Dominique et }’abbé André Lamoureux
“Du nouveau pour nos jeunes”.
| Mardi: Henri-M. Guindon, S.M.M., “Rien n’est plus gratuit que l’amow”
Mercredi: Jean Galot, S.J., “Je vous salue Marie” (Brassens)
Jeudi: Marcel Clément, “Penser, prier, décider ensemble”.
Vendredi: Jean-Paul Regimbald, O.SS.T,
“Les délinquants sont des sur-doués”.
CHFA — 680 — 4h.45 à 5h. p.m.
Parlons français, et parlons-le bien!
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LA SURVIVANCE
Page 7
nn ccm memes
Editorial
Bienvenue
au XXème Congrès
de la F.C.F.C.B.
Dans quelques jours, soit le 10
tiendront les assises du vingtième C
Fédération Canadienne francaise de
que.
11 et 12 octobre, se
ongrés général de la
la Colombie-Britanni-
I est temps, en cette occasion, non de définir
qui ont fait naître notre Association provinciale mais d
nous demander si ces buts, cette raison d'être, n'ont Das É
bi l'assaut de la fragmentation ou si Ja ne Pt
dienne-française considère encore la Fédération com .
VORGANISME central à travers lequel elle peut le ee
effectivement défendre ses droits, maintenir sa vie € Te
tive et coordonner son action. L Va
les buts
À mon avis la réponse est affirmativ
cas et cette réponse constitue le par
claircir au cours du congrès.
e dans les deux
adoxe qu’il faudra é-
Le thème qui a été adopté: “Que signifie la Fédér
Canadienne-fransaise de la Colombie pour NOUS?’ l'en-
ferme des dimensions plus vastes que celles qui nous sont
imposées présentement par les effectifs dont nous pouvons
nous réclamer. En fait, il pose une question qui s'adresse
à toutes les initiatives qui impliquent les nôtres :
Pourquoi posons-nous cette question?
ation
Nous devons nous la poser — cette
plusieurs symptômes nous démontrent
lettre à l’esprit d’une association vraiment représentative
des intérêts collectifs. Tous ceux que nous avons consultés
sont d'accord sur la nécessité d'un mouvement d'ensemble
La plupart voudraient voir un secrétariat génér
appelé à jouer un rôle efficace vis à vis Les groupes et ou-
tilé adéquatement pour maintenir un contact permanent
avec les autres provinces et avec les autorités. Mais certai-
nes conditions essentielles doivent prévaloir dans nos mi-
lieux; sinon, les cadres deviennent artificiels et sans len-
demain.
question — parce que
qu'il y a loin de la
al qui soit
. Nous devons nous demander s’il n'y a pas à préciser le
rôle des Cercles Canadiens-français dans les paroisses or-
Ca et là
Cercles ...
Paroisses
Associations . ..
Nos écoles françaises de la Colombie
. Voici un bref compte-rendu de Ja
situation scolaire dans nos paroisses.
Notre Association des Commissions
scolaires vient d'être formée ct se
tient en alerte pour toute éventunlité
favorable possible sur une base pro-
vinciaie.
Il y a tout prêt de mille enfants dans
nos trois paroisses du continent, non
comptés d’autres enfants qui, dans des
Cours privés, s’adonnent à l'étude du
français à Victoria et Port Alberni.
Elles se font de plus en plus nom-
breuses et insistantes les requêtes de
particuliers, jeunes et adultes, pour
apprendre le français. Et si une n-
quête était instituée en. Colombie au-
près de nos amis anglais, sur cette
question de l'étude de notre langue, il
y aurait des surprises, intéressantes. Des
centaines, peut-être des milliers s’ins-
criraient immédiatement dans des
cours de français. Il est infiniment re-
grettable que nous ne puissions pas
mettre sur pied semblable organisa-
tion. 1} nous manque des professeurs,
des locaux et aussi des moyens finan-
ciers. C’est une des plus urgentes ques-
tions qu'il faudrait mettre à l'étude.
Paroisse de Lourdes.
Les écoles sont sous la direction des
religieuses Ursulines de Rimouski, I]
ya 13 religicuses dans la communauté,
La Révérende Mère Marie-de-la-Pas-
sion est supérieure, et Mère Maric-du-
Saint-Lsprit est son assistante, Mère
Saint-Bernard est directrice des écoles.
Dix religivuses s'occupent d’enscigne-
ment et son aidées par six personnes
laiques. I y a de plus un pensionnat
leine Côté, le et 2e années.
Paroisse de Fatima.
Les religieuses du Bon Pasteur de
Québec ont la direction des écoles.
La communauté se compose de 15 re-
ligieuses, dont deux suivent des cours
spécialisés à J'Université catholique de
Nelson, ce sont les révérendes soeurs
Saint-Albina, et Marie-Françoise. La
supérieure est la Révérende Mère Ma-
ry-William et Sr Saint-Edouard-de-la-
Croix, son assistante. Socur Blanche-de
-Castille est directrice des écoles. Le
jardin d'enfants est florissant, Il y a
49 petits d'inscrits et sont divisés en
deux groupes, l’un le matin et Fau-
tre, l'après-midi. Sr Ste-Céline-des-An-
ges est en charge de ces enfants.
Les écoles sont fréquentés par 353
enfants, répartis en douze classes. Dix
religieuses et trois laiques sont en
charge des cours. En voici les titulaires.
Sr. Suint-Edouard-de-la-Croix, 8e
année; Sr Ste-Geneviève ct Sr Mary-
William, 7e année; Sr St-Norbert-Marie
Ge année; Sr Ste-Lucine, 5e annéc;
Mme O. Gosselin, 4e année; Sr St-
Laurent, 8e année; Mme L. Girard,
2e année; Sr St-Michel, lère année;
Au cours anglais: Sr Marie-Wilfrid,
5e et Ge années; Mme P. Griffin, 3e
et 4e années; Sr Marie-Hélène, lère
et 2e années.
Paroisse St-Sacrement.
Plus de 200 enfants sc sont présen-
tés le jours de inscription. I a fallu
en refuser un certain nombre; car les
classes étaient remplies à capacité, Il
y avait déjà 39 élèves en 5e année et
35 en Ière année. L'école est sous la
Sr Maric-Reine-du-Cénacle, 6e année;
Sr Maric-François, 5e année; Sr Ste-
Aline, 4e année; Mlle Marleau, 3e
année, Sr M-Charles-de-Foucault, 2e
année; Sr Ste-Joanne, Llére année. La
Rév. Mére Louise-de-Savoic, s'occupe
de cours spécialisés dans différentes
classes, surtout de l’enscignement de
J'anglais.
Résumé.
Ainsi dans nos trois paroisses fran-
çaises du continent, il y a 976 en-
enfants répartis en 33 classes. Les ins-
titutrices sont au nombre de 38, dont
28 religieuses et 10 laïques. Certes ces
effectifs sont Joins d'approcher ccux
des minorités françaises des autres pro-
vinces, ct la grenouille ne veut nulle-
ment prétendre à devenir aussi grosse
que Île bocuf. Mais nous sommes bien
organisés et nous voulons présenter un
front uni, avec tous nos compatriotes.
Et Je temps presse. La poussée
“française” déferle d’un océan à J'au-
tre. On va rejeter aux oubliettes le
vètement vétuste de Ja constitution de
1867. De profonds penseurs, des éru-
dits étoffés d'expérience ct de décep-
tions sont à en repenser et recomposer
une autre. Et Jun des principaux i-
tems sera que toutes ]cs provinces re-
connaissent l'égalité des deux langues
dans leur législation et leur octroi de
subsides, Cette éventualité m'est plus
une utopie,
S'il fallait reconnaitre une caracté-
ristique à nos écoles de la Colombie, je
dirais que c’est l’enscignement religi-
eux qui sy donne. I faut l’attribuer
avant tout à nos excellentes religi-
cuses: Jours exemples, plus que leurs
enseignements, créent dans l'âme de
nos jeunes un idéa] de vertu dont l'at-
trait et Ja force sont irrésistibles et
cet idéal répond si parfaitement aux
désirs de notre population, Nos insti-
tutrices laïques elles-mêmes n'échap-
pent pas à l'influence religieuse de nos
bonnes Soeurs et se voient dans l’heu-
reuse nécessité d'apporter leur en-
tière collaboration à la formation de
nos chrétiens de demain.
Programme sommaire
La Fédération canadienne-française
de la Colombie-Britannique
20ème Congrès
Vendredi 9 octobre:
4,30 pm. Comité de l'éducation.
exécutif)
(Election du
Jours sur la Méthode Dynamique.
nouvel
Titulaire: Sr Yolande de FImmaculée de Sher-
brooke, Québec.
7.30 pm. Réunion des animateurs des (Commissions d’é-
tudes dn Congrès.
Samedi, 10 octobre:
9.30 aan, Inseription des délégués et invités.
10.00 a.m. Première séance plénière du Conurés.
a) Adoption du procès verbal
b})} Adoption de l'agenda.
ec) Election des comités du congrès.
dj Rapports des Cercles présents et des co-
mités permanents.
11.45 a.m. Intermission.
Repas-buffet à la Salle des Chevaliers
Colomb.
1.30 pm. Inscription des délégués.
1.45 pm. 2ème séance plénière du congres.
Discours d'ouverture (Thème du congrès)
2,30 p.m. Séances en commissions
4.30 pm. 8ème séance plénière du congrès.
. avec 12 filles et un jardin d'enfants, direction des religicuses du Bon Pas- LORGEL 5! s er libre
ganisées. Il faut se rappeler que dans leur: conception pre- sous la direction de Mme Cljaire Tur- teur de Québec. La Rév. Mère supé- See tente DR EE
nuére, ces cercles avaient été fondés, dans la plupart des gcon, avec 25 petits inscrits. En tout, ricure est Sr M-Louise-de-Savoic: elle S.30 pm. Soirée récréative
milieux, avec, comme objectif principal, la fondation éven- il y a 428 élèves répartis en L4 classes. est aussi directrice de l'école. Sr Ste- ST-SACREMENT
tuelle d’une paroisse. Les activités de ces cercles étaient En voici les titulaires. Agathe-de-Jésus est assistante, Il n'y Dimanche, 11 octobre:
d'autant plus intenses que le but était précis et qu'il fallait M. Marie-Immaculée, 10e année; a pas encore de jardin d'enfants, mais V FE Su N
le nombre et la qualité pour l’atteindre. La fédération de M. St-Jean-du-Calvaire, Je année; M. le projet est à l'étude: beaucoup de ancouver 9.30 an. Réunion des comités du congrès
ces cercles s’est réalisée dans le même contexte. Les résul-
tats ont été extraordinaires. Il a suffi d’une décennie pour
partir d’une seule paroisse, qui était déjà vieille d’une tren-
taime d'années, pour monter ce nombre à six, fonder deux
nouvelles écoles et un couvent, une action concertée en des
réalisations concrètes de l’ordre du cent pour un.
. Maïntenant, nous assistons au phénomène de l“anti-
climax”. (pardonnez-moi cet anglicisme.) Les cercles, qui
auraient dû se transformer en des groupes d'inspiration
culturelle, sont restés, malheureusement, attachés à leur rôle
de fondateur. Dans les paroisses bien organisées, possédant,
une écolé, l’importance du cerele a été supplantée par celle
des organismes paroissiaux. Les membres, à part un petit
noyau, se sont intégrés aux structures paroissiales. Le dan-
ger est évident. Dynamisme paroissial n’est pas synonyme
de dynamisme national. En un mot, la paroisse sera encore
là dans dix ou vingt ans, plus dynamique que jamais; mais,
sera-t-elle encore une paroisse nationale? . , . sera-t-elle
encore un foyer d'inspiration française? ... ceux qui auront
travaillé à l’éclosion d'une oeuvre magnifique seront-ils
ensevelis dans ses cendres ?
Marie-du-D'ivin-Coeur, 8e année; Mme
Adélard Goyette, 7e année; M. Maric-
du-Saint-Esprit, Ge année; Mme Lu-
cien Racine, 5e année; M. Ste-Claire-
d’Assises, 4e année, Mme A. J. Trépa-
nier, 8e année; M. Marie-de-la-Charité,
2e année; M. Marie-Emmanuel, lère
année.
Au cours anglais Mme Georges
Perron, 5e et 6e années; Mme Lucien
Ayotte, 3e et 4e années; Mlle Made-
ptroissiens le désirent.
La communauté se compose de 9
religieuses. Huit s'occupent d’enseigne-
ment, y compris la Rév. Sr Marie-Ré-
jeanne qui donne des cours de chant
et piano. Il y a une institutrice laique,
Mile Monique de Moissac, présente-
ment remplacée par Mile Jocelyne
Marleau, Ïl y a 195 enfants, répartis
en 7 classes, dont voici les titulaires.
Sr Ste-Agathe-de-Jésus, 7e année;
Rapport du Comité de l'éducation
La réunion eut lieu au couvent du
St-Sacrement à Vancouver, le onzième
jour de septembre mil neuf cent soix-
ante-quatre. Elle fut présidée par la
Révérende Mère Marie-de-St-Bernard,
OS.U.
Etaient présents: Le Rév. Père Lo-
écoles et des couvents, etc. dans le
but d'en faire oeuvre provinciale, ce
qui répondra mieux aux intentions du
Ministère des Affaires Cuiturelles de
Québec qui subventionne ces cours
de la méthode dynamique.
Au cours de la réunion, M. Roméo
Petite nouvelle
Reprise de la Grand’messe dominicale:
Dimanche prochain, à 11h.00. En con-
séquence les membres de la Chorale
sont priés d'assister à une pratique
qui aura lieu jeudi, à 8h.00 P.M. à la
tribune de l'orgue. Bienvenue à tous
ceux et celles qui aimeraient faire par-
tie de la chorale cette année. On n’a
qu’à se présenter à cette pratique de
jeudi soir. Directeur de la Chorale:
M. Jean-Laurent Girard AM.1-3744:
Organiste: Mme Harold Bringsli.
LI + »
Soeur Aimé: Provinciale des SS. de
l'Enfant-Jésus de Nord-Vancouver:
I nous fait plaisir de signaler que
cette nouvelle Provinciale est la fille
de Mme Catherine Girard, de notre
paroisse, et la soeur de deux de nos
Réunion des animateurs et rapporteurs des
commissions.
11.00 a.m. Messe officielle du congrès.
Eglise ND. de Lourdes.
1.30 p.m. 4ème séance plénière du congrès.
a) Rapport du président.
b) Rapport de l’Aumônier général.
ec) Rapport de l’Agent de Liaison.
d) Rapport financier.
e) Rapport des cercles et comités absents à
la 1ère séance.
245 p.m.
Synthèse des voeux.
de
Rapport des Commissions d’études du congrès
Discussion et adoption des recommandations.
renzo Gélinas, S.S.S. inspecteur; M. Paquette fit part des projets suivants: RE d MM. Jean-Laurent et 4.30 p.m. Rapport du Comité des nominations
Il nous faut secouer notre léthargie peut-être inspirée Roméo Paquette, agent de liaison de 1—Le Ministère des Affaires Cultu- OH ARCS : Fa Election d “el un tif :
par la satisfaction du devoir accompli, et c’est l'objectif la Fédération; Les Révérendes Mères relles est prêt à débourser la somme de ut a a
que s’est fixé notre XXe Congrès.
Tous nos groupes doivent participer.
Comme nous l’avons dit plus haut, notre thème ren-
ferme des dimensions plus vates que nos effectifs actuels.
C'est pourquoi, cette année, toutes les associations, tous
les mouvements paroissiaux, mouvements culturels, écono-
miques, de loisirs, d'éducation, ete. sont invités à se faire
représenter au congrès. Cette représentation doit être aussi
complète que possible et suffisamment nombreuse pour que
chaque organisme soit présent sur tous les comités d’études.
La Fédération devra devenir le symbole et l’organe
central, tout à la fois, de notre vie canadienne-française, de
notre unité d’action et de notre affirmation dans le milieu
colombien.
Il est certain que chaque groupe isolé, s'il n’est pas
rattaché aux autres par un organisme central, est voué à
l'assimilation par le milieu où il travaille. Qu'il soit d’un
caractère confessionnel ou national ne change rien au droit
et au devoir qui nous incombe de conserver et d'améliorer
notre personnalité eanadienne-française. Ceei n’est pas du
nationalisme dans le sens qu’on est porté à donner aujourd”
hui à ce mot, c’est un droit naturel, c’est une condition de
la dignité humaine.
Roméo Paquette, agent de liaison.
La Fédération Canadienne França
Prière d'ouverture
Présences
Les rév. pères Therrien, Bélanger,
Gélinas et Lemire. MM. Comeau, FPa-
quette, A. Gaudet, H. Beauregard, Pi-
olat, Ledet, V. Kropninski, R. Duquet-
te, G. Robinson, et F. Léger. Mmes
1. Alain, B. Lambert, A. Cadieux, R.
Paquette. Miles H. Gauthier et Miche-
line Paquette.
Adoption du procès verbal.
” Correspondance
De l'Association Culturelle Cana-
dienne re: Reconnaissance officielle
d'un programme scolaire.
S. E. Mgr Johnson, Archevêque de
Vancouver re: rencontre avec l'agent
de liaison.
Congrès général à Québec.
De lVA.CE.L.F. re: délégation au
Des réalisateurs de “Fête au Village”
te: Emission émanant de Vancouver
à être enregistrée le 30 juin.
Ministère des Affaires Culturelles
re: octroi de $500.00 à la troupe Mo-
lière en vue du Festival International.
De M. R. Motut de Mission City, re:
abonnement à la Survivance pour le
chef du parti libéral provincial de
Colombie.
De la Fédération Canadienne-fran-
çaise de l'Ouest re: réunion à Edmon-
ton, Je 13 juin. ,
Société St-Jean Baptiste de Montréal
re: Fêtes nationales du Canala fran-
Fe M. Gilles Lachance re: départ
pour l'Est, démission du poste de Se-
crétaire Général.
Rapport financier
Recettes: 1,015.00
Dépenses: 1,226.48.
Agent de liaison .
Les membres sont invités à lire le
texte de ce rapport qui sera publié
dans La Survivance du 30 juin 1964.
St-Bernard et St-Jean-du-divin-Coeur,
O.S.U; Les Révérenles Soeurs Marie-
Louise-de-Savoie; supérieure à Van-
couver; Mary-William, supérieure à
Fatima Marie-Blanche de Castille;
Marie-Reine-du-Cénacle; et Ste-Aline
S.C.IM.
Le but principal de Ja réunion, était
d'organiser les cours de méthode dy-
namique, pour deuxième année, qui
seront donnés, à l’occasion du Congrès
de la Fédération, par la Révérende
Soeur Yolanle-del’Immaculée, des Fi]-
les de la Charité du Sacré-Coeur de
Sherbrooke, Québec.
Ces cours auront lieu à Notre-Dame
de Lourdes de Maillardville, aux da-
tes et heures suivantes:
vendredi, 9 oct. de 5.00 à 6.00 pm.
et de 7.00 à 9.00 p.m.
samedi, 10 oct. de 9.00 à midi a.m.
lundi, 12 oct. de’ 9.00 à 11.00 am.
et de 4.00 à 5.00 p.m.
mercredi, 14 oct. de 7.00 à 9.00 p.m.
vendredi, 16 oct. si possible; heure à
déterminer.
On a aussi proposé qu'à l'occasion
du Congrès dans l'après-midi du 10
oct., il y ait un séminar pour des pro-
fesseurs. Ce séminar sous les auspices
de la Sr Yolande-de-l’Immaculée, se-
rait très profitable à tous. On a même
l'intention d'y inviter des représentants
des autres parties de la province, des
C'est le rapport détaillé destiné à
la Fraternité française qui subven-
tionne l'établissement de notre Se-
crétariat permanent.
Rapport des cercles
Victoria. — Séances de la Commis-
sion Royale sur le B. et B. auxquelles
Je cercle local a participé activement.
N.D. de Fatima. — A tenu deux as-
semblées préparatoires à la St-Jean
Baptiste et a organisé deux soirées.
Albemni Port Alberni, — Classe de
catéchisme en français; une heure de
français par semaine dans une école
publique. La bibliothèque s'aggrandit
lentement; la Caisse Populaire va bien
Séance dramatique: “service de nuit”.
Succès. 117 personnes présentes.
Notre-Dame de la Paix. — Souper
et soiréc-forum; Thé et goûter à da
fraise Je 26 juin.
Fête de ln St-Jean Baptiste
Manifestation extérieure par un pique-
8300.00 pour des prix de français à la
fin de l’année dans nos écoles, Il est
préférable que ces prix soient donnés
en nature plutôt qu'en argent. Sans
doute, quelques élèves seraient déçus,
mais ce serait une bien meilleure oeu-
vre de formation. Le comité étudiera
bientôt la question de savoir si ces prix
consisteraient en volumes ou en disques
français avec chants français. On devra
en faire rapport à Ja Fédération avant
Noel.
9—On étudie aussi la possibilité d’é-
change d'étudiants avec la province de
Québec. Des essais ont déjà donné
satisfaction.
Et comme M. Paquette arrivait de
Québec, où il avait assisté au Congrès
le l'ACELF, les délégués en profitè-
rent pour lui demander ce qu’il pensait
du mouvement séparatiste du Québec.
Plusieurs parmi les religieuses surtout,
ne connaissaient que très imparfaite-
ment les événements qui se déroulaient
dans l'Est. D’après ses observations il
en était venu à la conclusion qu'il y
a 50% des chances que le Canada reste
uni. I] faut être prêt à toute éventu-
alité. Sincères remerciements à M.
Paquette pour ses très intéressantes
remarques.
Soeur Ste-Aline, S.C.I.M.
. secrétaire.
Rapport de l'exécutif
nique populaire au parc Blue-Moun-
tain.
Art Dramatique
Envoie de pièces à Prince George et
à Victoria. 4 et 5 juillet participation
de la Troupe Molière au Festival In-
ternational de Vancouver. Séminar à
U.B.C. sur le thème du 7ème Festi-
val international de Vancouver: “La
France et le Canada français”. Il est
proposé par Mme Lambert que le Co-
mité d’Art Dramatique s'appelle plu-
tôt: Comités des Arts. Porté à l’étude.
Affaires nouvelles
Décision de mettre dans un fonds
inaliénable le don de $8,000 ACELF.
Délégués permanents à la Fédéra-
tion C.F. de l'Ouest: Messieurs Léo
Comeau, Harry Beauregard et Roméo
Paquette. |
Don de $25.00 à la cause St-Vital,
Manitoba.
Ajournement
M. Harry Beauregarl
Nouveau trésorier de notre caisse
Il est entré en charge Je 15 sept.
Félicitations et voeux de succès. Té-
léphone de la Caisse: 874-9622,
+ # +
La médaille d'or du Gouverneur Gé-
néral attribué à Mlle Patricia Ellis.
Nos chaleureuses félicitations à cette
jeune paroïssienne si méritante. Elle bé-
néficiera durant les 3 prochaines an-
nées d’une bourse de la Banque de
Montréal à l'Université Yale des Etats-
Unis.
‘ L 2 + +
Honneur à deux anciennes de notre
école:
Imogen Dean, qui s'est classée lère
en 12e année, au Couvent du Sacré-
Coeur, et a mérité une bourse d’études
pour l'UBC. A également gagné une
bourse d'études Hélène Meloche, fille
du Docteur et de Mme Lorenzo Me-
loche.
* LI #
Un instructeur de (Culture Physique
pour notre école
Nous souhaitons la bienvenue et
plein de succès auprès de nos élèves
à M. Robert Holicza. Son numéro de
téléphone est 433-2164,
Prière
* Li #*
CONGRES GENERAL
les 10, 11 et 12 octobre.
Prière aux secrétaires ou responsa-
bles des cercles ou comités de remplir
sans délai les formules de rapport
qui accompagnent ce rapport.
Faire parvenir les noms de vos dé-
légués au secrétariat avant le ler octo-
bre afin que nous puissions estimer
les cadres du congrès.
Choisir vos délégués parmi les mem-
bres qui promettront d’être actifs dans
leur milieu au cours de la prochaine
année,
Des cercles n’ont pas encore fait
parvenir au secrétariat ou à Mme la
trésorière le nombre et les noms et
adresses de leurs membres recrutés à
l'intérieurs des cercles. IL EST. TRES
IMPORTANT QUE CECI SOIT
FAIT IMMEDIATEMENT,
5.00 p.m. Souper-buffet. Salle des Chevaliers de
Colomb.
CONFERENCE DU CONGRES.
M. Séraphin Marion. Sujet: Nos raisons
d’espérer.
8.00 p.m.
Lundi, 12 octobre:
10.00 a.m. Réunion du Conseil Exécutif.
12.30 pm. BANQUET DE CLOTURE.
Toutes les séances du congrès seront tenues à l’Ecole
Notre-Dame de Lourdes, Maillardville.
oo
Nos délégués au
XXe Congrès de la Fédération
Voici les délégués qui représente-
ront notre paroisse à ce congrès, qui
se tiendra les 10, 11 et 12 octobre, à
Lourdes Maillardville: M. et Mme
François Coulombe, M. et Mme Jean-
Pau] Ste-Croix, M. André Piolat, M.
et Mme Oscar Loiselle, M. Pierre Be-
noit, Mmes Rita Girouard et D.C.
Parker, M. Victor Levèque et Mme
Marcel Boisvert, Substituts: Mme
François Marchand, M. et Mme Jos
Gagnon et M. J. Girouard.
Aux Prières:
M. Alfred Masse, décédé durant la
lère semaine d'août à St-Paul, Alberta;
également M. Auguste Itzweire, dé-
cédé le 19 août à l'Hôpital Général
Vancouver.
Mme Alphonse Comeau, décédée ré-
cemment à Vancouver.
Mlle Mabel Boeur, décédée le 3
septembre; également M. Thomas
Fournier, père de Mme Armand Lemi-
re, dont les funérailles ont eu lieu ici
le 10 septembre.
R.LP.
ise de la Colombie
Si vous désirez que le secrétariat
s'occupe de faire Ja réservation de
chambres pour vos délégués faites vos
demandes le plus tôt possible
À propos du congrès
Notre congrès se tiendra cette année
à la paroisse Notre Dame de Lourdes
à Maillardville.
Le conférencier d'honneur sera M.
Séraphin Marion, journaliste, historin
ct conférencier de carrière. Le titre de
la conférence: “Nos raisons d’espérer.”
Sr Yolande de l’Immaculée, des Fil-
les de la Charité du Sacré-Coeur, de
Sherbrooke, préposée à la Méthode
Dynamique de l’enseignement du fran-
çais, dirigera un séminar pour les per-
sonnes et institutrices qui s’occupent de
l'enseignement du français.
Des commissions d’études siègeront
durant le congrès sur les questions im-
portantes qui nous occupent: orienta-
tion, structures, action, méthodes de
travail, etc. Des titulaires seront as-
signés d'avance et les délégués seront
invités à choisir le groupe d'étude qui
convient le mieux à leurs fonctions.
Tous les groupements actifs à ca-
ratère national, éducationnel, écono-
mique ou récréatif (mouvements de
jeunes, loisirs, scouts, guides, etc.
seront invités à se joindre activement
à notre congrès afin de définir le sens
de notre Fédération.
Le thème de notre congrès pourrait
être: “Que signifie la Fédération Ca-
La Fédération C. F. de la Colombie
pour nous?”
Toutes communications peuvent être
adressées à:
La Fédération C. F. de la Colomble
Secrétariat Général,
333, Walker,
Maillardville, C. B,
Re ee nn dt
RSR ENTRE dense
Page #
Au fil des heures et des jours
mercredi, 23 septembre
80 candidats se présentent pour 27 fonctions aux prochaines élections
municipales du 14 octobre — Cabot Lodge rencontre Pearson et Mar-
tin à Ottawa — la SSJB demande aux québécois de ne pas manifester
d'aucune facon lors de la visite royale du 10 octobre — possible que
De Gaulle n'aille pas en Bolivie — au Concile: 8 religieuses ct 6 au-
tres femmes laiques, S laies dont un ukrainien du Canada — la pen-
daïison du ‘Père Nocl remise une 3c fois (Marcotte qui a tué un
policier en décembre 1962, près de Montréal) —
jeudi, 24 septembre
les Berlinois des deux zones pourront se visiter 4 fois d'ici la pro-
chaine Pentécôte — ohnson reçoit le rapport Warren sur l'assassi-
nat de Kennedy — les Nations Ünies resteront encore 3 mois à
Chypre — les ravisseurs de 3 enfants, en France, menacent de tuer
lcurs petites victimes si la police les recherche — au Concile, les
évêques des Amériques demandent une prise de position sur la li-
berté religieuse — à Edmonton la prospère, 27,000 enfants seraient
très mal logés — à Edmonton, 4 employés de Texaco sont brûlés
sériensement —
vendredi, 25 septembre
à Chypre. des soldats Suédois auraient donné des armes à des Cy-
priotes-grecs — les 260,000 employés de la General Motors sont en
grève aux E.-U. — Je Canada offre de se retirer de la Commission
chargée de surveiller la paix au Vietnam, au Laos et au Cambodge,
pour donner sa place au Japon — le 22e régiment s’est dit insulté de
ce que le Fédéral lui aie défendu de hisser leur fleurde lis à Ottawa,
lors de leur 50e anniversaire — au 31 juillet, fin de l’année fiscale
pour le blé, Canada avait exporté 594 millions de boisseau — pour
la première fois dans l’histoire, une femme assiste À une séance de
Concile —
samedi, 26 septembre
en son 67e anniversaire de naissance, Paul VI annonce la canonisa-
tion des 22 martyrs de l’Ouganda exécutés entre 1885 et 1887 — l’AI-
berta est prête à débourser #150,000 pour le Pavillon de l'Ouest ca-
nadien à l'Expo 67 — de temps à autre, quelques membres du cabi-
net albertain se rendront dans des petites localités pour y tenir
conférence de presse, et ainsi se faire connaître ct faire connaître
le travail du gouvernement provincial — si la grève de Gencral
Motors ne se règle pas, 12,000 employés d'Oshawa seront sans tra-
vail dans quelques jours —
dimanche, 27 septembre
M. Dupuy, en tête de l'Expo 67, entreprend une tounrée de 15 pays
d'Europe pour solliciter des chefs-d’oeuvres artistiques — les cypri-
otes tures et grecs échangent des prisonniers — le rapport Warren,
sur l'assassinat de Kennedy, ne voit aucun complot dans cet assassi-
nat, ni dans celui d'Oswald par Ruby — au Québec, nouveau parti
politique séparatiste, opposé à toute violence — une femme de 31
ans cest tuée par un fourgeon à incendie à Edmonton — Ja Norvège
participera à l'Expo 67 — |
lundi, 28 septembre
au Concile, on étudie la possibilité de conférer le diaconat à des laics
— les casques bleus (soldats de l'ONU) auront plus de latitude à
Chypre — le ‘Edmonton United Fund’ commence sa collecte annuel-
le — Mme Oswald, mère du présumé assassin de Kennedy, est furi-
euse du rapport Warren — le Québec exige que les droits des Cana-
diens français soient reconnus partout au Canada, et que le gou-
vernement puisse traiter équitablement et non uniformément avec
les deux groupes ethniques —
mardi, 29 septembre
des hommes mariés d'âge mûr pourront accéder au diaconat, mais
de jeunes diacres ne pourront pas aspirer au mariage — Makarios
vêut quitter la politique lorsque Chypre aura recouvert la paix,
pour se consacrer à ses fonetions religienses — un tiers seulement des
élèves qui voudraient commencer leur médecine à Edmonton sont
acceptés — nn incident entre Bonn et Moscou à failli empêcher la
prochaine visite de K à Bonn — notre affaire de Chypre, au 26 dé-
cembre, nous aura coûté 4 millions — rumeur que Paul VIT viendrait
ouvrir l'Expo 67 —
teen
Club ‘“Parlez-vous?” . ..
(Suite de la page 1)
GOUVERNEMENT
DE LA PROVINCE
DE L'ABERTA
DEPARTEMENT
DES AFTAIRES
MUNICIPALES
Vente publique
de terres
Avis est par les présentes donné
que d’après les stipulations de “Fax
Recovery Act” chapitre 334, R.S.A.
1955. les terres suivantes scront mi-
ses en vente par encan qui aura lieu
aux Bureaux du Service d’Agricul-
chansons folkloriques “Vive la Cana-
dienne”, dirigé par Me Louis Desro-
chers.
La soirée qui avait été dirigée par
Me Lucien Maynard, CR. ct par M.
Roger Motut, se termina par une ex-
cellente tasse de café dégustée alors
que la conversation française, plus li-
bre et moins formelle, se poursuivait.
Tous, élèves et moniteurs, se disaient
très heureux de cette initiative de
l'Association Canadicnne-française et
assurés que ces soirées porteront des
ture à Wanham, Alberta, mercredi
le 21 octobre 1964 à 2 heures de
J'après-midi.
DISTRICT NON ORGANISE
EN MUNICIPILITE No 132
Pte de Sce. Sec Twp. Ryc AL. Acres
a]
Pte NW. 1 83 22 5 105
5 155.44
5 156.45
5 158.97
5 158.97
5 159
5 159
5 5 156.47
5 156.46
5 157.98
5 160
ÿ 5 159
5 154
5 157.62
78 26 5 160
78 26 5 160
78 26 5 160
76 1 6 160
76 1 G 160
76 1 G 160
78 1 6 160
78 1 6 160
76: 2 G 160
77 9, 6 159
78 2 G 160
: 78 2 6 158
W. 16 78 2 6 153.95
(C. . 123-T-187)
NW. 23 78 2 6 157.98
26 2
3 6 160
3 6 160
: 36 1
C. de T. 161-N-122
NE ee 30 76 3 6 157.35
SENNE inee l4 78 3 6 160
NW. 19 76 4 6 160
NAN ss 33 77 4 6 156
(C. de T. 168-J-170)
Belloy
Lots Bloc Plan
Get Fhiherentennns 1 92967ET
Tangent
Lots Bloc Plan
Annie disninere es ins Gas 525HW
Chaque morceau de terre mis en
vente sera sujet à l'approbation du
ministre des Affaires municipales,
sujet aussi à un prix de réserve de
même qu'aux restrictions et condi-
tions contenues dans les Certificats
de Titre.
Réserve cest faite des mines et mi-
nÉTAUX.
Les termes et conditions de ven-
te seront annoncés à la vente, ou
peuvent être obtenus du soussigné,
Le rachat de ces terres peut s’ab-
tenir sur paiement de tous les arré-
rages de taxes plus des frais, en tous
temps avant Ja vente.
Daté à Edmonton, Aïlberta ce
3lème jour d'août 1964.
À. W. MORRISON,
sous-ministre.
fruits merveilleux à plus d’un point de
vue.
Témoin
Soyons fiers
de parler français
GOUVERNEMENT
DE LA PROVINCE
Etes DE L'ALBERTA
DEPARTEMENT
DES AFFAIRES
MUNICIPALES
==
Vente publique
de terres
Avis est par les présentes donné
que d’après les stipulations de “Tax
Recovery Act” chapitre 334, R.S.A.,
1955, les terres suivantes seront mi-
ses en vente par encan qui aura lieu
au Magasin Bassarabs, à Calais,
Alberta, jeudi le 22 octobre 1964
à 2 heures de l'après-midi.
DISTRICT NON ORGANISE
EN MUNICIPALITE No 126
Pte de Sec. Sec Twp. Rge M. Acres
NW. 1 69 22 5 160
SW. ie 1 69 22 5 159.8
Pte S.W. …, 15 70 22 5 139.12
{C. de T. 144-Z-197)
À DR 27 70 22 5 155.54
Pte NW. . 33 70 245 31
S du Lac
{C. de T, 57-F-167)
NW. … 2 71 265 161
NE, 1 1 6 159
S.W. 1 1 6 160
NE. 1 6 159
NE. . 1 6 159
NW. 1 G 160
NE. 1 G 159
SE: 1 6 158
NW. 2 6 161
S.W. 2 6 160
Lot Plan
raisins 7 1273HW
Chaque morceau de terre mis en
vente sera sujet à l’approbation du
ministre des Affaires municipales,
sujet aussi à un prix de réserve de
même qu'aux restrictions et condi-
tions contenues dans les Certificats
de Titre. ;
Réserve est faite des mines et mi-
néraux.
Les termes et conditions de ven-
te seront annoncés à la vente, ou
peuvent être obtenus du soussigné.
Le rachat de ces terres peut s’ob-
tenir sur paiement de tôus les arré-
rages de taxes plus les frais, en tout
temps avant la vente.
Daté à Edmonton, Alberta, ce
3lème jour d'août 1964.
A. W. MORRISON,
sous-ministre.
Mgr Lussier ...
(Suite de Ja page 1)
souffrants du Purgatoire. Nous pou-
vons les aider par nos prières et nos
sacrifices.
La Vierge Maric :
Dès que ce chapitre fut terminé,
nous avons abordé le sujet si important
ct si beau de la Vierge Maric. Les in-
terventions on été nombreuses. Les
Pères ont essayé de définir la place et
le rôle de la Vicrge Marie dans le
Mystère du Christ et dans l'Eglise. Le
texte que nous avons en mains me sem-
ble très bien fait, Et j'ai l'impression
qu’il sera accepté sans trop de modi-
fications. J'ai confiance que ce texte
une fois publié viendra éclairer, stimu-
ler Ja dévotion de tous envers la Sainte
Vierge Marie. Ayant plus besoin du
Christ que jamais dans le monde, nous
avons un besoin souverain de Maric.
Sans elle, comment pourrions-nous
aller à Jésus? Elle cest toujours sa
mère; et elle, toujours notre mère.
Bien chers auditeurs, je n’ai pas le
temps de vous parler des deux autres
sujets qui occupent présentement les
Pères Conciliaires: 1) l'Eglise dont nous
votons les propositions formulées l'an
passé au cours de la deuxième Session;
ct 2) Ja charge Pastoralc des évêques
qui fait l’objet des interventions à ce
moment-ci,
L'Heure des grandes décisions
Mais tous savent ct sentent que c’est
l'heure des grandes décisions. Ces su-
jets sont Je Centre ct le sommet de
Vatican II Le Saint-Père Fa dit très
clairement dans son discours d’ouver-
ture, “Notre Concile, à dit Paul VI,
Notre concile actuel, Oecuménique
comme le précédent, s'apprête à con-
firmer bien sûr, l’enscignement de ce
dernier sur Jes prérogatives du Pontife
romain, maïs il aura également—et ce
sera son but principal—à mettre en
LA SURVIVANCE
lumière ct en pleine valeur les préro-
gatives de l’épiscopat.”
Appel à la prière. . ..
Puisque cest lheure des grandes
décisions, c’est donc l'heure des priè-
res plus ferventes que jamais pour le
Concile ct pour tous les évêques du
monde entier. Je vous demande avec
instances de redoubler de ferveur et
de prières pour les grandes intentions
du Concile. Je vous bénis.
lettre à Mgr Loranger
Le 15 septembre 1964
Cher monscigmeur Loranger,
Le voyage de traversée s'est fait
sans autre incident que celui d’un re-
tard de près de trois heures. Nous
avons attendu à l'aéroport de Dorval,
notre avion du Canadien Pacifique, qui
venait de Vancouver, et qui avait dû
y attendre l'arrivée de l'avion venu
du Japon, À titre de compensation, la
compagnie offrait à ses clients déçus
un billet donnant droit gratuitement
à une chambre et à un repas à Fhôtel
Hilton. J'ai préféré rester à l'aéroport
où jai pu causer aimablement avec
Yabbé Jean-Claude Robitaille et le
R. P. Armand Ferland.
A deux heures a.m., nous étions con-
duits en voiture automobile, jusqu’au
pied de l'escalier de l'avion. Nous
étions une douzaine d’évêques à bord.
Le vol au-dessus de l'océan fut parfait.
Et Je service des plus empressé. J'ai
fait le voyage en compagnie de S.
Exec. Mgr Klein, évêque de Saskatoon.
—Vers 9.00 am. nous aiterrissions à
Lisbonne au Portugal. Là un cardinal
(Manuel Gonçalves Cerejeira) et six
évêques nous rcjoignirent à bord. —
Deux heures plus tard, nous atterris-
sions à Rome. Deux Pères de la Frater-
nité Sacerdotale m'attendaient au dé-
barquadère. Les formalités de Douane
furent très sommaires. Et bientôt, dans
le petit Fiat, je prenais la route de la
ville, Je fus d’abord conduit au Se-
crétariat où je m'inscrivis, puis à la
maison de la Fretcrnite sur le Monte
Mario.
Ici j'ai retrouvé la même cordiale
et fraternelle hospitalité, le même
personnel, les mêmes collègues cana-
diens et colombiens, la même chambre,
le même splendide jardin, la même
chapelle où le St-Sacrement est ex-
posé continuellement, le même climat.
Depuis notre arrivée à Rome, il fait
très chaud. Nos fenêtres demeurent
grandes ouvertes jour et nuit, et nous
transpirons. Il est impossible de se pro-
mener au soleil, celui-ci est brûlant.
Lundi, ce fut l’ouverture. La céré-
monic a consisté en une concélébration
présidée par le Saint-Père entouré de
24 concélébrants dont mon voisin de
chambre ici, S. E. Mgr Lemieux, arch.
d'Ottawa; il y cut le chant du Veni
Creator, le serment par les nouveaux
pères, et lJ'allocution du Souverain
Pontife. Le S. Père a insisté sur l’im-
portance dans la présente session, de
bien définir l'Eglise, et de bien ré-
ciser le rôle des évêques dans l'Eglise.
Vue que ce concile est la continuation
ou le couronnement de Vatican un, il
importe après avoir défini le rôle du
Pontife suprême, que maintenant on
fasse la pleine lumière sur le rôle des
successeurs des apôtres que sont les
évêques, sur le ‘Spiritus Sanctus posuit
episcopos regere Ecclesiam De’.
Ce matin, nous entrions la Basilique
St-Picrre, pour notre première Con-
grégation Générale de cette troisième
Session; c’est note 80ème Congr. Gé-
nérale depuis le début du Concile. Ce
fut d’abord la recherche de nos nou-
velles places dans les grands cahiers.
J'occupe cette année un siège en bas,
dans la première rangée en avant,
en plein milieu de la salle. J'ai deux
évêques français comme voisins; l’au-
xiliaire de Paris et l’évêque de Laro-
chelle.
Après la célébration de la Sainte
Messe des avis ont été donnés aux
Pères ct aux Periti. Le Doyen de la
Présidence, Le (Cardinal Tisserant a
exprimé le désir de nombreux Pères
que le Concile puisse se terminer à la
fin de cette Session-ci. Le Secrétaire
Général a indiqué les modifications à
la procédure en vue d’accélérer le tra-
vail. Au nom du Conseil de Présidence,
il a fait des remarques sévères aux
théologiens, aux experts, leur deman-
dant d’être plus discrets, plus réservés
dans leurs expressions d’opinion, qui
trouble tellement l’âme des prêtres et
des fidèles.
Ensuite nous avons passé à l'étude
du chapitre sur les Fins dernières. Une
douzaine d’orateurs ont pris da pa-
role, La première séance a pris fin à
12.35 p.m. De retour à la maison, nous
avons pris le diner à 1.20 pm. Il
semble que ce sera notre programme
de commencer à 9.00 a.m. et terminer
à 12.30 p.m., tous les jours.
Je vous envoie mes salutations cor-
diales et mes amitiés aïnsi qu’à tous
mes prêtres, religieuses et fidèles du
diocèse, et d’une façon spéciale, je
salue nos chers séminaristes.
Bien vôtre dans le Christ et l'Eglise,
+ Philippe Lussier C.Ss.R.
Evêque de St-Paul, Alta.
Castro irait
en Algérie
Alger. — Le Premier ministre Fidel
Castro, de Cuba, doit se rendre pro-
chainement en Algérie, annonce l’agen-
cc d’information APS, se référant à
une source proche du ministère al-
gérien des Affaires étrangères.
No 45
OYEZ! OYEZ!
Mesdames et Messieurs
tous les mardis soirs
Films français à la Bibliothèque mu.
nicipale.
+ + L 2
2-4 octobre
Retraite fermée pour jeunes filles de
langue française, à St-Albert.
* + *
dimanche, 4 octobre
Thé annuel au Collège St-Antoine
6770 - 129%e avenue, de 2h.30 à 5h30.
* Lu bé |
5 octobre, 8 p.m,
La société Mater Christi aura son
heure sainte au Séminaire St-Joseph
dundi. On peut prendre l'autohus à
J'Union Bus Depot à 7h.15.
+ Li L
mercredi, 7 octobre
. Club du Président, caféteria du
Financial Building, 6 p.m.
+ # +
16 et 17 octobre
Rigoletto de Verdi, à lAuditorium
du Jubilé, sous la direction de Jean
Létourneau. Vedettes:
Rigoletto, Napoléon Bisson.
Gilda, Cécile Vallée
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